Générale

Fredonner pour la cause

Je marchais vers l’école en fredonnant « Mille après mille ». Mon B revient vers moi en trottinette et me demande:

« Tu chantes quoi, maman? »

« Je chante pas, je fredonne. »

« Pourquoi tu fredonnes? »

« Il paraît que c’est bon pour faire partir ma sinusite! J’ai lu ça dans le journal. »

Je m’attendais à un ricanement, un haussement d’épaule, un roulement des yeux du genre « ma mère, ouf!« . Mais non!

« Ben oui, c’est comme si tu mettais la radio super fort dans ta tête et les microbes ils vont s’en aller parce qu’ils ont mal aux oreilles. »

 » C’est ça, t’as tout compris! »

J’ai continué à fredonner en me disant que la radio-poubelle de Québec serait peut-être plus efficace ou encore un marathon de fredonnage pour amasser des fonds dans la recherche sur la sinusite.

Tiens, je vais plutôt me fredonner le débat des chefs, ce soir.

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