C’est une génération d’idées et ça débouchera peut-être sur l’action. Faut laisser le temps aux fleurs d’éclore.
En attendant, je vous laisse avec Zaz, fière représentante de sa cohorte. Du swing dans le manche et dans le bahut.
« Je veux d’l’amour, d’la joie, de la bonne humeur, ce n’est pas votre argent qui f’ra mon bonheur, moi j’veux crever la main sur le coeur papalapapapala allons ensemble, découvrir ma liberté, oubliez donc tous vos clichés, bienvenue dans ma réalité. »
ps: et sa bio est pas mal Y aussi…
Première chose à savoir : j’ai toujours chanté
Même si parfois, j’ai perdu le fil de la musique, elle m’a toujours retrouvée. C’est à 20 ans que tout s’enchaîne : formation au CIAM de Bordeaux et premier groupe, du blues. En deux temps, trois mouvements, je me retrouve en tournée avec un orchestre de baloche basque, ambiance fête à Bayonne, remparts de Carcassonne. Deux ans plus tard, petite annonce : Don Diego cherche chanteuse, j’arrive à la rescousse et je signe d’un Z qui veut dire ZAZ. Par ici les influences afro, arabo, andalo, brésilo, latino, tout ce qu’il faut, avec des vrais pros. Paris m’appelle et là, nouvelle petite annonce : cherche chanteuse à la voix cassée. C’est tout moi !!! Keredine Soltani et les compères de Play On me mettent sur le chemin de mon premier album. Et à part ça… j’ai aussi chanté devant 10 000 personnes au stade d’Hendaye, fait du rap provincial, boeufé avec des chiliens à Casablanca, repris Piaf au fin fond de la Sibérie, fait danser la Place du Tertre, joué gratos dans une mine de sel en Colombie, fait une tournée en Egypte sans rien voir du pays (l’horreur !), gagné le concours génération Réservoir, kiffé sur la scène de l’Olympia, enregistré une partie de mon album avec Raphaël (le vrai, celui qui tourne des clips par moins 10° C sur le toit d’un immeuble) et mille autres choses encore. Et le pire, c’est que tout est vrai.