Générale

Joies de l’hiver

Il y a des jours où je me demande si nous nous prenons pour Dieu. Carambolages à l’envi, une heure de pare-chocs à pare-chocs pour SORTIR de Vaudreuil, témérité des conducteurs et tout le monde fait comme si on ne pouvait rien remettre à demain. C’est pourtant la seule façon d’aimer l’hiver. Aller jouer dedans sans sa bagnole.

S’il y a une journée (ou deux) par année où j’annule tous mes rendez-vous non urgents, c’est bien les jours de tempête. Je peux travailler de chez moi, comme de plus en plus de gens. Et parfois, le style années 80 des gestionnaires me sidère. Les employés doivent se rendre devant un ordi au bureau et se taper 4 heures d’auto dans des conditions dangereuses pour effectuer un travail dont ils pourraient fort bien s’acquitter en ne quittant pas leur petit nid douillet? Tout ça pue l’abus de pouvoir, le manque de confiance ou un besoin de tout contrôler.

Comme dit mon mari moins tout neuf (patron d’une cinquantaine d’employés, ou ils sont peut-être 400, j’ai oublié), l’important, c’est le résultat! Il renvoie même à la maison les employés qui se pointent grippés. Au plumard, trois-quatre jours! Il ne veut pas que tout son bureau soit contaminé et en subisse les conséquences. Travaillez de la maison si vous êtes assez en forme. Ses employés n’en reviennent pas. Un boss qui ne veut pas les voir!

Les nouvelles technologies ne nous ont pas encore débarrassés de la bêtise et nous n’avons pas encore remis en question nos façons de fonctionner. C’est bien dommage. La population augmente, le parc automobile aussi, sans parler de l’empreinte de carbone et de l’utilisation inutile du pétrole. Quant à la perte de temps… on n’en parle même pas.

Pendant qu’ils étaient dans leur bagnole à pester contre l’hiver, je visionnais ceci dans mon lit hier. Ça mérite un billet en soit. Mais si vous avez le temps de le regarder cette fin de semaine, on pourrait en reparler lundi? Vaste projet… qui réfère aux propos tenus dans ce billet. Changer exige davantage d’effort que de poursuivre aveuglément sans se poser de questions. Quant aux solutions… il suffit de quelques flocons d’imagination.

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