Je reproduis ici un des commentaires du billet précédent car vous êtes plusieurs à ne pas vous risquer dans la banlieue du blogue. J’aime l’idée. Même que j’adhère! On est toujours le kétaine de quelqu’un. Et même si je ne me définis pas comme kétaine, j’assume tous mes écarts de goût, mes faux-pas dans le orange et brun, et mes nostalgies de Phentex:
Je suis membre fondatrice du Club LES QUÉTAINES À BEDAINES. La vocation du Club? Il est entièrement du domaine de la fantaisie et il peut être interprété à loisir.Le recrutement de nos membres est assez difficile, les préjugés sur les quétaines sont malheureusement assez nombreux, encore plus sur les bedaines. Ma propre fille, enceinte alors de plusieurs mois à l’époque de la constitution du club, avait même décliné mon offre d’adhésion d’un air plutôt inquiet.Nous sommes 21 membres dont le Capitaine Archibald Haddock, membre alcoolique intérimaire. Nous avons plusieurs catégories de membres : membre aîné, membre privilégié, membres à part, membre de la famille, membres ex-bedaines, membre perpétuel, membre fantôme, curieusement membre et bien sûr des membres réguliers, des membres supporteurs et des titres honorifiques.
Nous serions bien heureux de vous compter parmi nous. Il suffit de choisir une catégorie ou dans créer une nouvelle. Par la suite chaque membre reçoit par la poste une carte de membre qu’il suffit de signer et un organigramme du club comportant les catégories de membres et les noms. Il n’y aucune implication dans ce club, ni frais, ni bedaine obligatoire, la seule condition pour être membre est le désir de s’afficher comme tel. La plupart des membres ne se connaissent pas. Les seules choses qu’ils ont en commun sont la fantaisie, l’humour et probablement une petite dose de courage. J’ai fondé ce club bien égoïstement pour exorciser les regards des autres sur certaines de mes oeuvres, quétaines à souhait.
L’art visuel est un moyen d’expression mais aussi un remède à bien des mots. Le club est né d’une de ces œuvres qui bien évidemment porte une petite tête de chevreuil en plastique et quelques autres éléments significatifs de cette tranche de culture qui est la nôtre. Comment pourrait-il en être autrement ? Le fait d’exproprier une partie de notre culture aux oubliettes ne fera pas de nous de meilleur Québécois.L’oeuvre se nomme ”Un bébé lala parmi les anges”. Tout comme le bébé, le créateur fait sa joie.
A. Gauvreau 2006 14’’1/4 x 8’’1/2 x 4’’
Oeuvre musicale jouant »Légendes de la forêt viennoise »
(Johann Strauss Jr.)
(mécanisme en métal à manivelle)