Générale

Kung Fu bouddhiste

Je ne savais pas grand chose des moines bouddhistes de Shaolin Kung Fu en me rendant à la ToHu hier soir. Un ami, ceinture verte de karaté, m’a parlé de la douleur contrôlée par l’esprit. Soit. Je suis une adepte de l’épidurale.

Je ne m’attendais pas à cette série de numéros tous plus « torture » les uns que les autres. Le clou du spectacle? Une assiette de crêpes humaines; des moines torses nus, empilés avec des tapis de clous entre les côtes, le tout coiffé par une dalle de pierre qu’un tondu vient frapper avec une masse à la toute fin du numéro. Respiration. Respiration.

Heureusement qu’il y avait les petites équilibristes chinoises, de véritables poupées de porcelaine souriantes, pour nous permettre de respirer entre deux séances de sado-masochisme. Le spectacle est d’ailleurs scindé en deux: d’un côté la virilité, de l’autre la joliesse des petites ombrelles qui dansent au bout des pieds. On comprend que les femmes ont leurs arts martiaux bien à elles; elles donnent naissance. Et le reste du temps, elles ont l’amour.

Quant à la musique, trop ninja pour moi. J’ai dû maîtriser ma douleur auditive pour terminer la soirée. Souventes fois, le silence aurait été plus approprié. La douleur est contenue mais l’émotion aurait gagné à l’être aussi.

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