À l’heure où les yeux se braquent vers Cancun sans beaucoup d’espoirs, on peut se demander si la sensibilité à l’environnement dépend de notre taux de testostérone ou d’eostrogène comme on le fait ici.
Lorsqu’on se penche sur qui effectue les achats et prend les décisions de consommation à la maison, les femmes sont généralement visées. Ecoaware moms, écoféministes, les mouvements verts-filles prennent leur place mais prennent aussi le risque d’être confinés dans une pratique religieuse.
Lorsqu’on examine qui dirige les gouvernements et les États, on s’aperçoit que ce sont les hommes qui prennent les grandes décisions.
Dans les deux cas, nous ne sommes jamais verts sans quelques contradictions. Et nous nous arrangeons avec notre conscience ou notre inconscience comme nous le pouvons.
Cette fin de semaine, je demandais à mon beau-fils (12 ans) qui adore jouer dans la neige et faire de la planche, s’il sacrifierait ses cadeaux de Noël pour conserver cette neige? La question peut sembler cruelle mais pas tant que ça. Dans quelques années, ce sera à lui de prendre des décisions qui affecteront la planète. Quelques heures plus tard, et après y avoir réfléchi, il a décrété qu’il serait prêt à tenter l’expérience d’un Noël vert pour conserver son Noël blanc. Et il lui fallait du courage pour en arriver à cette conclusion, tout en sachant qu’il serait peut-être le seul enfant en Amérique du nord à être privé de cadeaux.
On manque de représentants de cette trempe à Cancun (où le Noël blanc est un idée bien saugrenue, soit dit entre nous!).