Générale

La fin d’un monde

Mes amis zartistes attendent des subventions pour acheter des fleurs et viennent manger chez moi quand leur frigo est vide.

Mes amis activistes s’activent.

Mes amis optimistes organisent des TDLG et n’ont pas froid aux yeux.

Mes amis gauchistes pensent qu’on devrait donner le capital aux petits investisseurs plutôt qu’aux institutions financières pour rétablir la crise qui secoue les États-Unis.

Mes amis écologistes s’inquiètent parce que le niveau de la mer va monter rapidement et m’encouragent à ne pas vendre mon vieux chalet dans la montagne (là-haut sur la montagne, y’avait un vieux chalet. Murs blancs, toit de bardeau, devant la porte, un vieux bouleauuuuuuuu!). Quand le niveau de l’eau aura atteint le 2e étage de la Tour Eiffel, j’assisterai à la fin du monde du haut de mes nuages, dans mon bungalow/bunker.

Mes amis pessimistes ne veulent pas faire partie des survivants et font déjà des provisions de pelules.

Mes amis Hells? J’ai pas d’amis Hells, je devrais peut-être faire comme Julie Couillard. Y’a que les rats et les bandits qui vont survivre à cette fin du monde. Je mets un cinq sur les optimistes et un dix sur les zartistes, qui ont toujours su se débrouiller avec rien et transformer la merde en or.

Comme disait l’oncle Édouard à mon grand-père, le jour où sa vache est morte: « Faut n’avoir pour n’en pardre! »

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