Générale

La misogynie rampante

C’est celle dont parlait Madeleine Poulain ce matin à Christiane Charette. Je suis restée scotchée dans mon auto pour l’écouter. Payée 60% du salaire versé à ses collègues masculins, première correspondante à Paris pour Radio-Canada (elle a fait rire d’elle lorsqu’elle a postulé), l’ex-journaliste parle de sa lassitude face à cette misogynie au quotidien. Elle n’est ni amère, ni revancharde, simplement lucide. Elle ne regrette pas l’oeil de la caméra qu’elle a subi toutes ces années avant de prendre sa retraite en 1997. Elle s’ennuie des reportages, faire du « terrain ». On apprend plein de choses sur cette femme très discrète qui semble avoir pris ses distances avec tout le brouhaha médiatique. Une sage, quoi.

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