Générale

Le guide de l’anti matante

Ce matin, je suis allée me faire tirer le portrait au journal, séance de torture qu’on nous fait subir une fois par décennie, histoire d’être crédibles dans nos rides et de cadrer avec le zeitgeist. Terrible épreuve, surtout pour une femme, que cette rencontre avec la lentille devant un mur beige de salle de conférence. Heureusement, la photographe était gentille, et a même accepté de visionner les photos avec moi, histoire d’en trouver une qui ne fasse pas trop « saut du lit », ni trop enrhumée (pour la voix, par contre, ça donne tout de suite envie de retourner au lit), ni trop agace, ni trop joyeuse, ni trop macabre, ni trop ennuyée, coquine mais pas trop, invitante et mystérieuse, fantasmatique mais bien réelle et JEUNE. Dynamique quoi! Pétante de vie et la quarantaine dans le coup, prête à défoncer les horizons comme des portes ouvertes et à s’enfarger dans toutes les fleurs du tapis pourvu qu’elles nous content fleurette. Mais je m’égare. Cet article du New York Times vous convaincra mieux que moi de l’importance économique de ne pas adopter le look matante. Il en va de votre compte en banque, les filles. C’est probablement le meilleur investissement que vous pouvez faire en dehors de l’immobilier (parce que la Bourse, hein, c’est comme les érections, ça monte et ça descend, complètement mental!). Bref, tout sur l’obsolescence professionnelle.

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