Je vous ai laissés au coeur de Katmandou, avec les rickshaws, nos sauveurs dans une ville où les adresses civiques et les noms de rues n’existent pas. Comprenne qui pourra. Même en ville, les enfants sont omniprésents et sacrés, comme les vaches. J’ai passé beaucoup de temps à les photographier et à leur montrer leur image dans la minuscule fenêtre de l’appareil. Quelle excitation pour eux! Les vaches, elles? Pas impressionnées du tout.
Déjà, on prend la pose….
Et pour avoir des enfants (surtout des garçons), on fait des offrandes aux Dieux. Ici, un exemple de sexe masculin (lingam) et féminin (yoni), réunis pour la cause de la fertilité en plein trottoir.
On fait des offrandes aux Dieux à n’importe quelle sauce. Ici, un exauceur de souhaits et allumeur de lampions à l’huile. Il a retiré son foulard pour me faire découvrir son fabuleux sourire. Je suis bénie des Dieux.
Aum mani padme Hum… « Ces cylindres sont ce que les étrangers dénomment, très improprement, des « moulins à prières ». En fait, ils contiennent des rouleaux de feuilles de papier ou de rubans d’étoffe sur lesquels sont imprimés non seulement la formule « Aum mani padme Hum! » mais aussi des traités philosophiques tout entiers ou des mots et des phrases usités dans les rites magiques. D’après la croyance populaire, la mise en mouvement du cylindre qui entraîne la rotation du rouleau qui y est renfermé équivaut à la récitation de ce qui est imprimé sur celui-ci », nous informe Alexandra David-Néel dans « Au coeur des Himalayas, Le Népal ».
Ah la vache! Lassi ou salade?
Dans ce pays, on arrête la circulation pour une vache, mais pas pour la marche des femmes… Le sens du sacré, c’est toujours paradoxal.
Et la marche des femmes, c’est aussi celle de ceux qui rêvent d’en être. Deux travelos de Pokhara en ce 8 mars. Considérant le statut des femmes, on peut vraiment parler de courage ou de foi aveugle, de celle qui déplace les montagnes…