Générale

L’enfance de l’art

En la lisant, je me disais « Wow! Super! Tous les parents vont être de son avis« . Eh bien, pas du tout. Les avis sont même très partagés si vous lisez les quelque 90 commentaires qui s’ajoutent à cet édito. Je suis entièrement d’accord avec Nathalie (et pas seulement parce qu’elle s’occupe de mon fils les soirs où il n’est pas chez moi et qu’elle répond à ses « pourquoi? » autant que son père et moi).

Y’a tu moyen d’apprendre autre chose à la maison? La cuisine, la musique, faire de la luge après le souper, danser autour de la table, se parler en anglais ou en espagnol, jouer aux Échelles et aux Serpents, lire, oui, lire! Pour le plaisir. Et l’école n’est qu’un des lieux d’apprentissage où l’enfant pourra s’épanouir et développer sa curiosité. Car, pour moi, tout part de là. La curiosité, la soif, le désir, comprendre qu’on ne saura jamais rien. Ou si peu. Que la découverte est infinie. S’il faut toujours associer l’apprentissage à la corvée, on n’est vraiment pas sortis de l’auberge.

Là où je suis loin d’être sortie de l’auberge, c’est sur la question de la guignolée. Celle des médias aura lieu jeudi prochain, le 6. J’ai pris l’habitude d’y aller avec mon B. pour porter des jouets aux « petits n’enfants dont les parents sont trop pauvres pour en acheter ». Mais cette année, mon B de quatre ans va certainement me faire remarquer que les cadeaux, c’est le père Noël qui les fabrique, alors comment se fait-il qu’il n’en fabrique pas pour TOUS les enfants, même les pauvres. Parce que les pauvres ne sont pas sages? I don’t think so. Si vous avez déjà contourné le problème, j’apprécierais que vous fassiez clignoter votre petite guirlande en glaçons pour moi. C’est un devoir, disons…

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