Générale

Les enfants de tout le monde

Ce matin, mon journal préféré reprend un texte que j’avais lu dans la dernière édition de l’Itinéraire; un portrait du Dr Julien qui fend un peu le coeur en deux. Soupir. Plus ça change, plus c’est pareil. Les « politiques » se font voir aux guignolées du bon docteur mais quand vient le temps d’ouvrir les goussets, mystère et boule de gomme, ils ont disparu.

En plus de cette entrevue de fond, L’Itinéraire a entamé une série mensuelle consacrée au docteur d’HoMa, signée Jérôme Savary, « Sur les pas du Dr Julien ». Dans le premier texte, on apprend que le pédiatre social est également sculpteur à son chalet de Portneuf. Il s’est construit un atelier en pleine forêt.  L’analogie entre la sculpture, qu’il a apprise chez les Inuits, et l’apprivoisement d’un enfant est fascinante.

« Gilles Julien se laisse guider par la pierre comme par l’enfant. « Je n’oblige pas la pierre à suivre ma volonté. La pierre te guide, elle te dit quoi faire. Si, à un moment donné, je fais une mouvement de trop, ou je ne suis pas ce qu’elle me dit, la pierre va fendre en deux. C’est cela, pour moi, la beauté de la sculpture. »

Et l’article de poursuivre en annonçant que Gilles Julien caresse le projet fou d’inviter une dizaine de sculpteurs à participer durant plusieurs semaines à un symposium de sculpture sur la rue Morgan, entre le marché Maisonneuve et le parc. « Le sculpteur fait sa sculpture, s’en va, mais la sculpture reste là. J’en ai déjà vu un au Liban, où un village était plein de sculptures. Pour un sculpteur, c’est le bonheur total. À la population, tu envoies le message que tout le monde peut créer quelque chose de beau à partir de rien. C’est comme un enfant qui naît: tout est à créer avec lui. »

À suivre jusqu’en juillet 2011 dans l’Itinéraire.

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