Générale

Les petits papiers

L’esprit encore tout à Gainsbourg, avant-hier soir, sous la pleine lune, je suis attablée avec mon amie de toujours, le serveur s’approche et demande: « C’est vous Josée? J’ai ceci à vous remettre. Ça vient d’une jeune femme qui était assise là... »

Je regarde derrière, il n’y a plus personne. Il est passé 23h, nous sommes un peu ivres de cet été qui s’amorce, des vacances qui approchent, du spectacle que nous venons de voir. Ivres de retrouvailles aussi.

Griffonné sur une serviette en papier, ce mot. Ça valait tous les bouquets de première, tous les prix, toutes les augmentations de salaire (bien que….), ça valait toute la peine qu’on se donne malgré les malgré et ça faisait oublier toutes les fois où l’on se demande si on continue ou si on change notre fusil d’épaule.

Tu vas le conserver, hein?, m’a dit ma Bibi romantique.

Ben oui, patrimonieuse comme je suis, je vais le conserver. Des mots d’amour, on ne peut pas jeter ça comme une vulgaire serviette de table.


Bon, c’est pas tout, le travail. Je vous quitte pour mieux revenir. Si Dieu le veut. Le voyage de noce m’appelle. Ça fait un an qu’on y pense et ce n’en sera que meilleur. Anticipation, tout n’est qu’anticipation. Nous ne sommes plus des oies blanches mais nous savons encore voler. Et nous poser pour nous reposer.

Bon été à vous tous. Au plaisir de vous retrouver fin juillet, ici ou ailleurs.

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