Je ne peux pas voir ou entendre un enfant pleurer. Le mien, celui des autres, le coeur me chavire, c’est physique. Hier soir, Denise Bombardier disait à TVA que les journalistes ne sont pas formés, ni préparés pour affronter ce genre d’horreur.
Je ne sais pas comment elle fait, Michèle Ouimet. Je suis fille de médecin mais je n’ai jamais supporté les hôpitaux et la vue du sang. Juste à lire ce témoignage, je m’évanouis intérieurement, je pleure d’impuissance. Voir son enfant hurler de douleur et ne pouvoir rien faire? Ça fait trop mal. Y’a des jours où je comprends pourquoi on prie.