J'ai un blogue hébergé par le site de Châtelaine fréquenté autant par les hommes que les femmes (si je me fie aux commentaires qui y sont laissés, mais ce n'est pas une étude exhaustive, j'en conviens). J'ai animé un show de cuisine, même un quizz à TVA dont j'ai oublié le nom, une émission de finances personnelles pour les femmes à Canal Vie, une émission sur l'amour à la Première Chaîne de Radio-Canada. Dans le genre matante, j'ai beaucoup donné. Et je m'en suis déjà confessé dans un grand élan d'introspection pré-pré-ménopause.
La matante intérieure n'empêche nullement de s'intéresser à la philosophie, à la politique internationale ou d'angoisser sur la portée de la crise lybienne vs le coût du baril de brut.
N'empêche que sous mon petit parasol en feuilles de palmier, lisant un philosophe allemand (sur l'amour) et épiant du coin de l'oeil mon "népoux" renouvellé plongé dans "Venises" de Paul Morand, je ne pouvais m'empêcher de penser que non seulement on ne bronzait pas idiot, mais qu'on bronzait snob. Un bon Paris-Match nous aurait peut-être reposé les neurones. Ça ou une tourista carabinée.
J'ai souri hier en prenant connaissance du texte (bis) très amusant de mon collègue Stéphane Baillargeon portant sur la madamisation de Radio-Canada et dont on peut lire la première mouture ici. Même si le "népoux" jubilait en le lisant, je me suis sentie un peu (juste un peu) visée. Et puis bof, sous les pavés, la plage; sous la légèreté, la vérité et sous le caviar, ben, le blini ou le bikini, au choix.
C'est fou comme une semaine de vacances vous fait relativiser l'estivalisation des médias. Bref, j'ai la matante reposée, le mononc vigoureux et le beauf au beau fixe. Ça va m'en prendre pas mal pour me faire friser le poil des jambes.
péesse: et une réponse de Dominique Poirier (en direct de la Première Chaîne) à l'article de Stéphane Baillargeon. On s'amuse vraiment ici!
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