Hier soir, je n’ai pu m’empêcher de verser une larme pour cette famille dévastée, ses deux filles, les deux enfants de sa conjointe; Claude Béchard ne laisse pas seulement ses alliés politiques dans le vide.
Les héros ne meurent jamais. Les bêtes politiques non plus. Mon fils me parle régulièrement de son papy Jean-Guy (Cardinal), un autre politicien décédé alors que deux de ses sept enfants n’avaient que deux et quatre ans.
Hier, je lisais Lagacé justement et j’ai envoyé ce texte à mon mari qui se rendait au chevet de sa maman mourante et qui ne célébrera pas son 92e anniversaire aujourd’hui. Plus facile de lâcher prise à 92 qu’à 41? Je ne sais pas. Je n’ai jamais eu 92 ans.
Injuste, disait Béchard en parlant de sa maladie. Il avait raison. Mais avoir raison ne soulage pas d’un adieu aussi définitif.
Mes condoléances à sa famille, ses amis, ses collègues et adversaires.