Bon, ça suffit les marches dans les rues, on part en montagne. Voici le Népal à l’âge de pierre.
Et voici ma valise… On la reconnaît sans peine. Je me suis fait tirer la pipe durant trois semaines avec mon « petit » baluchon. Mais quand elles étaient malades, c’est la « spokes » qu’elles venaient taxer. « Je t’échanges un tampax avec applicateur contre ta crème à démangeaisons homéopatique ». J’ai jamais manqué de chocolat…
Ah non! J’oubliais. Un p’tit tour de mal de fesses avant de se faire les mollets. Une autre réunion avant de partir. Parce qu’allez pas vous imaginer que l’humanitaire se fait sans réunions. On réunionne comme on quête, avec beaucoup de mots. Des tonnes de réunions et un PROGRAMME, imprimé, tatoué, à suivre aller-retour. La chaise vide, c’est la mienne. Elle était souvent vide. Je n’ai aucun avenir en coopération internationale.
Tandis que je foxe la réunion, je me balade dans les rues de Béni et je m’exerce aux « Namasté ».
Je me pars une collection…
Elle fait du commerce assise en lotus, ça vaut bien un Namasté.
Premier campement. Pas encore de vertige.
6h30 du matin, devant la porte de la tente: « Tea with milk madam? » À quoi j’ai pensé de ne pas ramener un sherpa « dans » ma valise? Hein? Y’avait de la place et je prends du thé tous les matins à la maison. Aucune vision, cette fille!