En visionnant ce vidéo, partagé ce matin sur FB par mon pote Jamil, je me suis rappelé l’unique fois où j’ai été infidèle. Je l’ai été doublement…
Mais je ne sais toujours pas si on peut parler d’infidélité quand ton chum te dit: « Enjoy the ride, c’est « tes » vacances. Si jamais ça arrive, c’est pas grave, tu me raconteras tout. »
Je lui ai raconté la ride en question. Raconté le carnaval, la Guadeloupe et sa savane, raconté cette hutte dans la montagne ou il n’y avait que des Noirs qui chantaient, dansaient et jouaient des percus, comme leurs ancêtres esclaves. Je découvrais le gwo ka. Je découvrais aussi que les Blanches paient pour les Noirs. Sous les tropiques, c’est comme ça et pas autrement. Mais j’ai déjà payé pour des Blancs aussi. Me rappelle même d’un dirlo des pages économiques du Devoir qui m’avait demandé de lui « avancer » son loyer à Outremont alors que j’étais étudiante à l’UQAM…
Pour revenir à « One love », la ride fut tout à fait mémorable, même que nous étions trois pour la terminer: un Black (musicien, of course), une Blanchette (pour le contraste) et ma « doudou » (pour la chair, le rythme et la générosité).
Ce matin, j’écoutais « One love » et je me disais que finalement, même à plusieurs, ça demeure « one ».
Je termine sur ces paroles du grand Bob:
Let them all pass all their dirty remarks (One Love)
There is one question I’d really like to ask (One Heart)
Is there a place for the hopeless sinner
Who has hurt all mankind just to save his own?
Believe me
One Love, One Heart
Let’s get together and feel all right