D'abord, j'ai jamais autant entendu la formule "je m'excuse". On ne s'excuse pas soi-même même si c'est l'intention qui compte. Je n'y étais pas mercredi dernier pour commenter les excuses de notre gouvernement canadien envers les autochtones et la tentative d'assimilation dans les pensionnats. Richard Desjardins résume bien l'affaire ce matin avec Marc Cassivi. C'est pas tout de demander des excuses. Put your money where your mouth is.
Dans la même veine que Desjardins, mon frangin me faisait remarquer récemment que les Québécois n'accèderont jamais à l'indépendance tant qu'ils n'auront pas réglé leur sentiment de culpabilité envers les autochtones.
Quant au pardon, il est une affaire individuelle bien plus que collective. C'est chacun dans sa peau, peu importe la couleur. Se mettre dans la peau de l'autre, ça reste un geste amoureux, bien loin de la politique.
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