Générale

Prendre le crachoir (ou la spitoune)

Un poète sans bon sens. C’est Pierre Perrault. Un poète enfargé dans le cinéma. Je suis ravie que la radio de RC présente cette série (premier volet ici) sur ce cinéaste qui a rapaillé la parole du terroir et du merroir, nous en a montré la poésie intouchable au quotidien. Je suis une fan, j’y retrouve la parlure de mon grand-père, celle du fleuve. Il recherchait l’éloquence plutôt que l’érudition et vénérait l’incroyable sens du superlatif des Québécois.

Tous les lundis de mai, 20 minutes lui seront consacrées. Michel Garneau l’a surnommé « capteur ».

« La fiction filme ce qui est raconté, le documentaire raconte ce qui est filmé », disait-il. « Le cinéma, c’est vivre. »

11 MAI: POÈTE SUR PAROLE Survol de son œuvre poétique et réflexion sur ses sources d’inspiration. Avec Jean Royer, Michel Garneau, Fred Pellerin et autres.

18 MAI : LA RADIO : ÉCHO DE LA PAROLE DES HOMMES Pierre Perrault et la radio, surtout l’importance de cette expérience dans sa vie. On aborde entre autres la série « J’habite une ville » diffusée à Radio-Canada dans les années 60. Avec entre autres Stéphane Albert-Boulais, Daniel Laforest et Yves Lacroix.

25 MAI : L’HOMME DERRIÈRE LE POÈTE Des facettes moins connues de la personnalité de Perrault, telles son engagement politique, son incursion au théâtre, ses années de barreau, ses manies et ses traits de caractère. En compagnie de Yolande Simard-Perrault, Robert Lévesque, Pierre Falardeau, etc.

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