J’ai observé toutes sortes de réactions à la suite du décès de la petite Bianca, frappée par un jeune chauffard le jour de l’Halloween, alors qu’elle était dans sa cour avec sa gardienne.
Prévoyante (une amie): On devrait leur couper les couilles. Pas de pitié. Ça va calmer les prochains.
Pratique (ma coiffeuse): Dommage qu’elles n’étaient pas assises dans leur cour, elles auraient pu voir les voitures arriver et faire quelque chose.
Fataliste (une maman à son petit garçon dans un ascenseur hier soir): Tu vois, une fois que la bêtise est faite, on ne peut plus rien faire. Ça veut juste dire qu’elle était arrivée au bout de sa vie. Elle n’avait plus rien à faire ici.
Je ne sais pas dans quel camp vous vous rangez… Je ne sais pas si la maman fataliste apprécierait qu’on lui resserve son commentaire à la suite de la mort de son enfant dans des circonstances qui auraient pu être évitées. Anyway. On dit bien des choses. Et je me demande surtout ce que son fils en a conclu.
Moi, je me placerais plutôt de ce côté-ci. Un enfant a le droit de rêver grand… et de penser qu’il sera vivant demain. (Je sais, l’accent est difficile mais ça ne coûte rien de l’écouter plusieurs fois. Et le punch final, délicieux!)