Ça faisait une mèche que je n’y avais pas mis les pieds. Et la dernière fois, j’étais très mal accompagnée. Huit ans plus tard, l’un des plus beaux voyages de ma vie, le plus romantique, ça, c’est certain. Et revoir Paris, pour moi, c’est retrouver mon enfance, la maternelle où je suis allée, les odeurs, l’accent (je causais le titi parisien à deux ans), la baguette coupée en deux, beurrée et saupoudrée de sucre à l’heure de la collation. Dans ce musée à ciel ouvert, le ravissement fait partie du voyage.
Et c’est Gregory qui doit être ravi de voir sa gueule sur les colonnes Morris. Juste à côté d’une belle de Chanel, dans le 16e.
Des fiançailles, ça se souligne aux bulles. Et une nouveauté littéraire de la saison. Comparable à « L’élégance du hérisson », dit-on. Je n’ai pas encore eu le temps de l’ouvrir.
La preuve ultime. On célèbre ses 120 ans cette année. Lightshow chaque soir. C’est ici!
Des dandys du 16e, redingote, foulard de soie, se prêtent gentiment au regard (le mien). Ils ne m’ont pas crue lorsque je leur ai dit que j’étais journaliste. Des Québécois fringués comme ça passent pour gays chez nous. Eux, pas. Trop manucurés pour mon goût mais j’apprécie le look. Et l’effort.
Miro et une eau minérale, en attendant la soupe gratinée à l’oignon. Lecture délicieuse.
Tableau réconfortant.Crêpe au Nutella ou à la crème de marrons. Des images qui perdurent dans l’imaginaire des enfants.
Les mois en « R ». Les ouvreurs sur le boulevard.
Moi, la buveuse de thé, je n’y étais jamais allée. Chez Mariage Frères, dans le Marais. La petite caissière dans sa cage de verre, depuis 1854.
Bon, on reprend ça plus tard, c’est l’heure du thé, justement.