Je reçois à l'instant ce commentaire au sujet du billet de vendredi dernier, "Ma différence à moi". Je lui réponds mais je compte aussi sur vous, fidèles philosophes de ce blogue, pour ajouter vos voies...
On vous dira que c'est hormonal mais ce n'est pas tout. J'ai été déprimée durant 9 mois avant de connaître la joie. Dépression ante partum, même les médecins sont peu formés pour comprendre cet état. Armez-vous de patience et de foi. J'ai toujours pensé que le congé de maternité devrait commencer à la conception. Ce qui n'est pas normal, c'est de fabriquer la vie en continuant à fonctionner "normalement", ce qui est déjà une anormalité suffisamment achevée en temps "normal". Lorsqu'on songe aux sacrifices à venir (et ceux que vous faites déjà, sans compter le tour de taille qui va vous inquiéter), on ne pense jamais qu'ils sont faits de plein gré, dans un mouvement qui vient du coeur et ne songe qu'à donner. Sacrifier quoi, au fait? Tout ce qu'on sacrifie dans la maternité se fait au nom de l'amour, du don de soi, de l'espoir que sera demain. Ce n'est pas une religion mais vous venez de mettre un doigt dans l'engrenage de la joie, sans le savoir. Et curieusement, cette joie commence par un formidable haut-le-coeur, système de défense qu'a trouvé la nature pour protéger cette formation de molécules fragiles. Difficile d'aimer ce qu'on ne connaît pas encore. Mais il n'est pas nécessaire de tout comprendre pour aimer. Vous avez attrapé le plus beau virus qui soit. Et je vous le souhaite virulent.
Josée
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