Générale

Tempête sur l’Afrique

Ce matin, après une longue marche dans la ouate, je suis rentrée me faire un thé et me plonger dans l’Afrique, juste ici. Et si vous regardez bien sur la partie droite de l’écran, il fait 31 C à Ujama (ville fictive) et -5 C à Montréal (avec neige). Par contre, c’est pas écrit si les écoles sont fermées…

Le réalisateur Robert Morin nous livre son film de fiction au compte-gouttes et c’est fascinant. Peut-être parce que je connais Robert, peut-être aussi parce que je n’ai jamais mis les pieds en Afrique. Peu importe, Robert est une bête de cinéma tout à fait hors normes et je vais suivre ce projet assidûment. J’ai connu la « bête » lorsque j’étais étudiante à l’université et que je jouais dans un documentaire alimentaire pour lui.

Comme j’avais la jambe dans le plâtre (chute de balançoire), Robert avait modifié le scénario pour justifier mon accident et nous avions fait faire du airbrush dessus par nulle autre que la peintre Johanne Corno (la soeur du psy). Avoir su qu’elle deviendrait célèbre, j’aurais conservé le plâtre.

Par contre, j’ai conservé un souvenir décapant de mes aventures avec Robert. Un beau bum, un outsider, excentrique (dans le sens d’en dehors du centre) et pertinent. Un mâle nécessaire comme je les aime. Et bon comédien, en plus, ce qui ne gâche pas la sauce. En tout cas, on croit tout à fait à son rôle de Jean-Marc, le coopérant pour Radio du Monde en Afrique noire. Un véritable contraste pour narguer le grand Blanc.

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