Je suis verte de jalousie. Les Français et leurs étiquettes vertes me font envie. Quand on sait qu’une pomme du Québec conservée en entrepôt tout l’hiver a une empreinte de carbone plus élevée qu’une pomme importée des États-Unis par camion, ces étiquettes deviennent quasi indispensables.
Au marché où je m’approvisionne, tous (et je dis bien TOUS) les légumes et fruits bios sont emballés dans des sacs en plastique. Alors que les « pulvérisés aux pesticides » sont libres. Est-ce qu’on annule les gains de carbone? Je n’en sais rien. Est-ce que l’empreinte de ces fruits et légumes est moindre? Je l’ignore. Et j’ai hâte que notre gouvernement impose pareil étiquetage. Mais c’est pas demain la veille. Les épiciers peuvent continuer à « dormir au gaz ».