Popote et papote

Heureuse d’un printemps

Le dégel, un rayon de soleil, le premier printemps.

Ce matin, en route vers l’école (j’ai mal au ventre maman, j’ai mal au genou, j’ai mal au pied, j’ai mal au coeur).

Ce matin, en route vers l’école, j’essayais de mettre de l’entrain dans le train-train qui reprend. Dans « mon temps » (chevaux en bois, autos en bois, disques en bois, école en roulottes), il n’y avait pas de relâche, donc pas de reprise. Ça valait peut-être mieux ainsi.

Donc, j’essayais de mettre de l’entrain et de faire remarquer à ma descendance dépitée que nous étions dans le premier printemps. C’est plus fort que moi, j’étais pâmée hier soir en regardant les volées d’outardes revenir au pays.

Chez les autochtones, on divise l’année en six saisons, une lecture beaucoup plus sensible de la météorologie: deux printemps et deux automnes.

Bref, j’adore le premier printemps, celui des érables qui coulent, des ruisseaux qui cascadent et des clochettes de verre que nous offre le dégel.  J’ai passé une partie de la relâche à écouter les berges murmurer…

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