Tandis que tous se glosent de cette tendance « lourde » – il paraît même que le maire Tremblay songe à une journée « En ville sans ma casserole« – revoir sa batterie de chaudrons semble être devenu un geste citoyen. Et la Fanfare Pourpour a désormais un écho dans la rue.
Si j’étais Ricardo, je m’empresserais de prévoir un numéro « spécial chaudrons » mais il est vrai qu’il produit les siens désormais, le conflit d’intérêt serait trop évident.
N’empêche, meilleure sonorité, qualités acoustiques, poids, maniabilité, conduction de chaleur, résistance au poivre, tout peut être envisagé dans cette chronique au goût du jour.
Rappelons pour les besoins d’un auditoire soucieux de s’exprimer en français que le mot casserole comporte plusieurs entrées au dictionnaire:
*Ustensile de cuisson de forme cylindrique, à manche et à fond plat. Cuire du lapin dans une casserole.
*[Belgique] Marmite; fait-tout.
*[Familier] Instrument au son désagréable, piano désaccordé.
*[Familier] Affaire compromettante dans le passé de quelqu’un, qui nuit à sa réputation. Traîner une casserole.
J’ajouterais qu’on peut aussi « passer à la casserole »: Mourir (de mort violente)/
Subir une épreuve désagréable, être mis dans une mauvaise situation./
Pour une femme, être dans l’obligation d’accepter l’acte sexuel ou s’y prêter pour la première fois.
On peut aussi chanter comme une casserole mais en s’accompagnant d’un poêlon, cela risque de passer inaperçu!