Prochain arrêt je débarque

Conflit parents-ados

Dans cet interminable conflit fait de jeux de pouvoir et d’intimidation de part et d’autre, un médiateur est devenu la seule voie possible.

manifestation-etudiante-3-avril-2012

Photo: Jacques Nadeau, Le Devoir

Ras-le-bol de la CLASSE et de son niaisage sur la casse. Le « cas par cas » prône leur leader de 21 ans qui fait un ego trip de première classe? S’il fallait diriger un pays au cas par cas, on ne serait pas sortis du bois. Même à l’école, il y a des consignes de non-violence pour TOUS, et ce n’est pas du cas par cas. Tolérance zéro, point barre.

Et vont-il consulter L’art de la guerre de Sun Tzu (la lecture de chevet de Jean Charest) devant la prochaine bombe lacrymogène pour vérifier si le code Morin s’applique ou si on fait face à un cas de légitime défense dont on devrait discuter en plénière? Tout cela est bien pathétique. Et je leur souhaite un brillant avenir dans le monde syndical.

Depuis le début de ce conflit, je ne vois qu’une relation parents-ados qui dégénère. Pôpa n’est pas à la maison, trop occupé à chercher le Nord. Môman leur répète: « Attendez que votre père rentre à la maison! » et les jeunes font du grabuge pour se faire entendre, cherchant les limites. Môman les envoie réfléchir et refaire leurs devoirs. Ils les font tout croches (l’éditorialiste André Pratte relevait ce matin à la radio que la CLASSE n’avait jamais appuyé aussi clairement la violence que dans sa déclaration d’hier) et ont du fun à faire perdurer ce petit jeu de pouvoir. Ça s’appelle user l’adversaire, j’imagine. Et ce n’est pas chinois.

N’importe quel parent connaît la « game »; on la vit chaque soir à l’heure des devoirs, du bain ou du dodo.

Oui, de part et d’autre, il faut que ça cesse. Et seul un médiateur peut régler ce conflit qui s’enlise.

Pour tout savoir en primeur

Inscrivez-vous aux infolettres de Châtelaine
  • En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions d'utilisation et politique de confidentialité. Vous pouvez vous désinscrire à tout moment.