Premières nuits froides, premières courses en manches longues, premières foulées sur un tapis de feuilles fraîches… Ça y est, ma saison de course préférée est de retour!
Je ne suis pas la seule. Pour plusieurs coureurs, quitter les canicules est un soulagement, le retour d’une respiration plus facile, et d’un regain d’énergie. C’est aussi la saison des récoltes. Après avoir couru tout le printemps et l’été, notre forme est à son meilleur, et les records personnels se ramassent à la pelle (tu vois, je n’ai pas oublié).
Évidemment, ça annonce aussi la neige, le vent, et les grands froids.
Et… ?
Et rien. On fera avec. On s’habillera en oignon. Quand le temps viendra. Comme ils disent chez les coureurs pas si anonymes : « un jour à la fois ».
En attendant, pour me remettre en mémoire des temps plus intrépides (pas d’eau, pas de chauffage, pas de lave-vaisselle…), je lis Ils ont couru l’Amérique écrit par l’anthropologue Serge Bouchard et Marie-Christine Lévesque, je m’inscris à la course La petite dernière du 4 octobre (où seront les participants du Club de course Châtelaine), et je monte le volume de mon cher Joe Dassin…
On ira, où tu voudras, quand tu voudras.
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