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Blogue La course et la vie

Le mythe du mental

La pensée positive, ça ne marche pas.
Par Geneviève Lefebvre
L'auteur, Geneviève Lefebvre L'auteure, Geneviève Lefebvre

« Une course, c’est dans la tête que ça se passe, tout se joue sur la dureté du mental ».

Non les Boys. Désolée de péter votre scène de vestiaire désormais culte, mais non.

Tu ne te dépasses pas sur la seule dureté de ton mental. Oublie ça. Si t’as pas les jambes pour l'accoter, ton mental ne te servira pas plus que ton éplucheur à patates en plastique qui prend de la place dans le tiroir (avouez que vous en avez un, vous aussi).

Faut arrêter de faire croire aux gens qu’ils n’ont qu’à se mettre à la pensée positive pour que « ça marche".

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Ça ne marche pas.

Ni pour la course, ni pour quoi que ce soit d’ailleurs. Avez-vous déjà essayé la dureté du mental pour préparer le souper? Rien ne bouge, les enfants braillent, affamés, et ça finit en pizza graisseuse.

Ce qui marche, c’est l’action. Plus de légumes verts, la mise en pratique des conseils de Jean-François Harvey, les quatre entraînements par semaine, souvent ordinaires, sans spectateurs pour t’encourager, juste du tout nu, à froid, même pas de mayonnaise.

Bob mon ami, si mon mental est dur, c’est parce que mes jambes sont plus dures encore.

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La confiance en soi vient de la préparation. Minutieuse, rigoureuse, sans tambours ni trompettes. La confiance est un muscle qui prend de l’expansion dans l’action. Mieux t’es préparé, plus fort est ton mental.

Alors là, c’est vrai, tu peux avoir le moral d'une Cadillac et aller très loin.

Et après, « caller » de la pizz’ pour souper.

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