Mercredi matin, au parc Lafontaine, j’ai été témoin d’une vision de rêve.
Ça :
Oui, j’étais émue.
C’est que voyez-vous, je n’ai pas vu « que » des toilettes chimiques en prévision de l’arrivée du marathon de Montréal.
J’ai vu tous les gars et les filles du Club de course mardi soir dernier, excités et joyeux, en train d’échanger sur l’état de leurs jambes, la météo prévue pour dimanche (chaud, ça fera changement de l’an dernier où on grelottait comme des grenouilles misérables), la tenue appropriée pour cet été indien, et tous ces petits préparatifs de la dernière semaine avant une course, période fébrile où se mélange le trac, l’impatience et l’allégresse.
J’ai vu Lise, qui nous a apporté des muffins cuisinés par elle, j’ai vu Pascale (la coach du 21 km) qui avait préparé avec un dévouement tout maternel des bracelets de « pace » pour ses protégées. J’ai vu le sourire d’Annie qui supputait le temps d’arrivée de ses amis coureurs, et qui disait : « cette année, je ne cours pas, j’encourage » (si elle ne change pas d’idée pour nous faire la surprise de courir elle aussi…). J’ai vu Maryse hocher la tête en disant : « j’ai un bon rythme, ça va aller ». J’ai vu Simone avouer que sa fille lui avait fait remarquer que sur toutes ses photos de course, elle avait l’air heureuse. J’ai vu ceux et celles qui ne courent pas dimanche se dire « l’an prochain, c’est sûr que… ».
Et je nous suis trouvés beaux et belles dans cet enthousiasme 100 % organique, bio, et renouvelable à volonté.
On se voit sur le pont dimanche! En attendant « keep calm and trust the plan »!