GABY BERNIER
Pauline Gill (La cordonnière, Docteure Irma) s’est intéressée à une créatrice de mode née en 1901 à Chambly et dont le salon fut le rendez-vous des élégantes montréalaises au siècle dernier. À l’âge de huit ans, Gabrielle Bernier est marquée par la mort de son père et les déboires financiers de sa famille. Recueillie par les religieuses de l’Orphelinat Sainte-Catherine, à Montréal, la fillette imaginative et douée rêve de devenir la Coco Chanel du Québec. Ce qu’elle réalisera à force d’audace en ouvrant sa propre maison de haute couture, rue Sherbrooke Ouest, le 19 avril 1927. Tome 1, Québec Amérique, 464 pages
DES VIES D’OISEAUX
De sa plume envoûtante, Véronique Ovaldé raconte une année charnière dans la vie de quatre personnages. L’écrivaine française situe son huitième roman dans une ville imaginaire d’Amérique latine. Sur la «colline Dollars», dans une maison somptueuse avec vue sur la mer, vivent un homme riche, sa femme belle et désœuvrée et Paloma, leur fille, en révolte contre ce luxe ostentatoire. Autour d’eux rôdent un policier mélancolique et un mystérieux jardinier… grâce à qui les destins de la mère et de la fille vont basculer. L’Olivier, 240 pages. L’auteure sera au Salon international du livre de Québec du 11 au 14 avril.
MR. PEANUT
Dans ce premier roman étonnant, Adam Ross dissèque la «proximité de la violence et de l’amour» dans le mariage. Amoureux d’Alice, David n’en rêve pas moins parfois qu’elle meurt. Or, cela se produit. Allergique aux arachides, sa bien-aimée succombe à un choc anaphylactique. Meurtre ou suicide? C’est ce que tenteront d’élucider deux détectives qui dissimulent des squelettes dans leur propre placard conjugal. Recourant au suspense hitchcockien, l’auteur américain découpe l’histoire de ces trois couples en séquences où passé, futur et présent se télescopent. Et, oui, il est toujours marié… Éditions 10/18, 516 pages