Les personnages
Vicky Barbeau : 49 ans, policière, membre de l’escouade des crimes non résolus de la Sûreté du Québec
Martin : 36 ans, amoureux de Vicky
Patrice Durand : « la bonne cinquantaine », commissaire de police parisien
Jasmin Tremblay : directeur du minimusée de poupées « à l’homosexualité évidente »
Le décor
Sainte-Rose-du-Nord, un hameau de carte postale au Saguenay, surnommé « la perle du fjord », qui existe pour vrai, tout comme un autre village important dans le livre, Saint-Basile-de-Tableau, ou simplement Tableau. « Les gens n’y sont pas tels que je les décris dans ces pages, précise l’auteure. Si vous visitez ces endroits, vous ne retrouverez donc pas exactement les lieux que j’ai inventés. Mais le paysage et le Saguenay, eux, y sont toujours majestueux. »
Les faits
En 1985, Paul Provost, 18 ans, est reconnu coupable d’avoir tué avec une hache Émilienne Provost, sa mère adoptive, dans le musée de poupées qui appartenait à cette riche famille saguenéenne. En 2007, Jasmin Tremblay, directeur du musée Provost, demande au tandem franco-québécois Patrice et Vicky de rouvrir l’enquête car le véritable meurtrier court toujours.
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L’auteure
Née à Québec, Marie Laberge a étudié la danse, le journalisme, le jeu (diplômée du Conservatoire d’art dramatique). Mais c’est dans l’écriture qu’elle a fait sa marque, au début comme dramaturge (C’était avant la guerre à l’Anse-à-Gilles), puis comme romancière (la trilogie Le goût du bonheur s’est vendue à plus de 600 000 exemplaires). En 2007, elle a surpris ses fans en publiant un drame policier, Sans rien ni personne, où il était question d’infanticide et de prostitution. Cet automne, elle nous revient avec une « suite » aux enquêtes de Vicky et Patrice.
Est-il nécessaire de lire Sans rien ni personne pour bien comprendre ce nouveau récit et ses personnages principaux ?
Pas du tout. Je tenais à ce que ce roman se tienne par lui-même, en décrivant bien Vicky et Patrice dès le début. Mais s’il donne envie de lire le livre précédent, tant mieux !
Pourquoi un musée de poupées ?
Parce que la poupée est un symbole de l’enfance. Et le roman parle de l’enfance brimée, massacrée.
Pourquoi avoir choisi de camper l’action au Saguenay, et particulièrement dans le village de Sainte-Rose-du-Nord ?
J’ai découvert ce lieu il y a 30 ans. Je l’ai choisi parce qu’il est si petit et qu’il est un endroit de rêve qui – dans le roman – abrite des choses moins jolies qui ne paraissent pas en surface. J’aime aussi l’idée de présenter un aspect méconnu du Québec. On n’a pas idée de la splendeur du Saguenay.
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