Disparue en 2001, l’écrivaine d’origine algérienne a longtemps vécu au Québec. Dans ses livres, où elle raconte le perpétuel combat du couple pour réconcilier l’amour et le quotidien, Marie a trouvé «les mots pour le dire» (du titre de son roman phare).
Dépassé tout ça? Au contraire, plus que jamais brûlant. Il faut lire Une vie pour deux, écrit en 1978 et repris en format de poche. Un homme, une femme, de longues vacances en Irlande. Un fait divers, une noyée, va les confronter l’un à l’autre et démasquer leurs personnages enfouis sous les conventions. Un beau roman jailli du parcours intime de l’auteure, dont la voix éclatante nous manque toujours.
BQ, 328 pages
À lire également?: La chair et autres fragments de l’amour, pièce d’Evelyne de la Chenelière, créée en avril à l’Espace Go, à Montréal. S’inspirant du roman Une vie pour deux, la talentueuse dramaturge (Bashir Lazhar, devenu le film Monsieur Lazhar) arrime la fin cruelle de Marie Cardinal (qui a souffert d’aphasie) à l’histoire de ce couple qui, après 20 ans de vie commune, se redécouvre.
Leméac, 80 pages |