Dans son dernier livre, La mort s’invite à Pemberley, la baronne (la reine l’a anoblie en 1990) a délaissé son légendaire inspecteur Dalgliesh. Passionnée par l’œuvre de Jane Austen, elle a en effet imaginé une suite à Orgueil et préjugés, le roman de l’écrivaine-culte du 19e siècle, tout en s’excusant auprès de cette dernière «pour avoir imposé à sa chère Elizabeth l’épreuve d’une enquête criminelle».
Automne 1803. Elizabeth et Darcy, mariés depuis six ans, parents de deux petits garçons, coulent des jours heureux et tranquilles à Pemberley, le château familial. La veille du traditionnel bal d’octobre, un meurtre est commis dans les bois du domaine. L’auteure (un peu à la manière de la série britannique Downton Abbey) dépeint les mœurs de la noblesse et des domestiques, adoptant le style feutré austenien plutôt que le rythme haletant du suspense.
Fayard, 400 pages