Parce que c'est une façon différente de parler des livres. Et que parler de lecture, peu importe comment on le fait, c'est important. Et parce que j'aime le fait que du «vrai monde» (et non pas des critiques professionnels qui, on le sait, viennent d'une autre planète) donne son opinion.
Je lis de tout, du sérieux et du léger, en français et en anglais (et un jour – j'y travaille – en espagnol). À moins d'être obligé de lire jusqu'au bout (lorsque je me prépare pour un article, par exemple), je décroche par contre assez vite: j'arrête à 50 pages, même plus tôt, si l'intérêt n'y est pas. La vie est trop courte et les bons livres qui m'attendent, trop nombreux.
Michel Houellebecq, même si ses deux derniers romans m'ont déçus. Romain Gary (Émile Ajar). Pour plusieurs raisons, notamment parce qu'il n'est jamais le même d'un livre à l'autre et ça, c'est tout à fait remarquable.
Hergé. La lecture de Tintin m'a marquée.
William Peter Blatty. Il a écrit quelques romans oubliés depuis, mais il est passé à l'histoire avec l'un d'eux : L'exorciste. Ne cherchez pas un livre plus effrayant, vous perdrez votre temps. Stephen King? Laissez-moi rire (même si Shining, l'enfant lumière, est génial).
Lucia Etxebarria. Espagnole, vit à Madrid. Auteure d'Amours, de Prozac et autres curiosités, de Cosmofobia, d'Un miracle en équilibre. J'ai fait une interview avec elle (par courrier électronique) et je ne l'ai pas trouvée bien sympathique. Pas grave, je l'aime quand même et je la relis à l'occasion.
Des bios de vedettes. J'écris beaucoup de portraits de personnalités connues dans le magazine, surtout des Québécois, mais à l'occasion aussi des célébrités étrangères (j'ai même rencontré en banlieue de Washington une ancienne reine, la veuve du Shah d'Iran). Le destin des gens me fascine, et tout le monde a une histoire…
La série des Oui-Oui, «un personnage fictif de livres pour enfants, créé par la romancière britannique Enid Blyton», selon Wiki. J'avais 7 ans et j'étais déjà un rat de bibliothèque.
La rencontre, dans un Paris anti-branché, entre Momo, un jeune musulman, et Madame Rosa, une vieille pute recyclée en nounou de gosses abandonnés, est narrée du point de vue de l’enfant. Chef-d’œuvre.
Je suis un fan de l’auteur, j’ai tout lu de lui et ce roman - dont l’histoire, sans être complexe, est trop longue à résumer en une ligne – est son meilleur, à mon humble avis. De loin plus réussi que La carte et le territoire, qui lui a pourtant donné le Goncourt, et plus maîtrisé que l’over-médiatisé Soumission.
Oui, oui, le film est un classique de l’horreur, mais le livre est terriblement terrifiant lui aussi. Je l’ai lu à quinze ans et je n’ai pas pu le terminer. J’aimerais bien le faire maintenant, mais j’ai encore trop peur. Le Mal vit dans ces pages.
Ma filleule Karine m’a fait découvrir cette auteure espagnole que j’adore et qui n’a jamais été aussi juste, actuelle, touchante et vraie qu’avec son premier roman, qui met en scène trois sœurs madrilènes très différentes. Lu et relu et rerelu, le genre de livre que j’aurais aimé écrire.
Lecture obligatoire au secondaire et découverte d’une écriture magnifique. Jusqu’à aujourd’hui, 20 février 2015, il s’agit du meilleur roman québécois que j’aie lu.
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