Cuisine

Comment produire du miel urbain

Il y a de plus en plus de ruches dans les villes. Montréal en compterait au-delà de 500, la plupart sur les toits, dont ceux de la TOHU, de l’Université de Montréal et de l’hôtel Reine Elizabeth. Sans parler des citadins qui se lancent dans la production du miel!

Photo: Maude Chauvin

Il y a de plus en plus de ruches dans les villes. Montréal en compterait au-delà de 500, la plupart sur les toits, dont ceux de la TOHU, de l’Université de Montréal et de l’hôtel Reine Elizabeth. Sans parler des citadins qui se lancent dans cette aventure.

« La moitié de nos clients sont des parents qui veulent initier leurs enfants à l’apiculture », dit Alexandre McLean, cofondateur d’Alvéole. L’entreprise livre des ruches à des organisations et à des particuliers et, à la fin de la saison, récolte le miel obtenu et leur en remet des pots.

« Une grande partie de notre travail consiste à expliquer aux gens que les abeilles ne sont pas dangereuses. Elles piquent rarement, contrairement aux guêpes. »

Alvéole a installé 300 ruches dans une douzaine de quartiers montréalais, et commercialise des miels provenant de quatre secteurs — Plateau-Mont-Royal, Westmount, Villeray et Sud-Ouest —, des produits très distincts. « Sur le Plateau, par exemple, il y a beaucoup de tilleuls, ce qui donne un goût un peu mentholé et un produit très clair, précise Alexandre. Par contre, à Saint-Henri, dans le Sud-Ouest, les fleurs indigènes comme la verge d’or abondent, et le miel est plus sucré et plus foncé. La diversité florale est hallucinante, en raison, entre autres, des plants que les gens font pousser chez eux. On se retrouve avec une vingtaine de pollens différents. Plusieurs fleurs sont exotiques et ça donne
des pollens bleus, verts, rouges ! »

POUR TOUT SAVOIR EN PRIMEUR

Inscrivez-vous aux infolettres de Châtelaine
  • En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions d'utilisation et politique de confidentialité. Vous pouvez vous désinscrire à tout moment.