Rien de tel, pour s'assurer de la plus grande qualité, que de s'approvisionner chez un poissonnier où il y a un bon roulement. Une odeur discrète et une belle apparence sont d'excellents indices de la fraîcheur des poissons. Pour un poisson entier, les yeux doivent être brillants et non enfoncés, la peau et la chair, fermes et brillantes et les ouïes, bien rouges. Pour les filets ou les darnes, moins faciles à juger, on recherche une chair lustrée, humide, à la texture serrée. On s'assure aussi qu'ils reposent sur de la glace plutôt que de baigner dans l'eau.
Contamination et surpêche : les espèces à éviter
On recommande aux enfants et aux femmes enceintes ou en âge de procréer de limiter ou même d'éviter la consommation des gros prédateurs tels que le thon (à l'exception du thon pâle en conserve), le requin et l'espadon qui, en raison de leur position dans la chaîne alimentaire, représentent les sources les plus concentrées de contaminants comme le mercure. Parmi les espèces menacées d'extinction pour cause de surpêche, on trouve la morue, le saumon et l'espadon de l'Atlantique, le bar chilien, le thon rouge, le vivaneau, l'aiglefin, la lotte, l'esturgeon sauvage, la raie et le requin.
Une cuisson réussie
Rien de plus facile : utiliser du poisson frais, cuire juste assez et servir aussitôt cuit. Comme la chair du poisson est délicate, on le cuit rapidement et à haute température. Le poisson est prêt lorsque sa chair devient opaque et qu'elle s'effeuille facilement avec une fourchette. À partir de ce point, on évite à tout prix de prolonger la cuisson. Une règle générale : on calcule 4 minutes de cuisson par centimètre (10 minutes par pouce) d'épaisseur pour du poisson frais et on double pour du poisson surgelé.
« Fish » nutritive
Outre sa teneur élevée en vitamines A, D et celles du complexe B, le poisson représente une excellente source de protéines de haute qualité tout en étant faible en matières grasses. C'est aussi dans certains poissons (saumon, truite, sardine, maquereau, éperlan et hareng) que les fameux oméga-3 se trouvent en plus grande concentration.
Ce type de gras aurait des effets bénéfiques pour la prévention des maladies cardiovasculaires, de certains cancers, de la maladie d'Alzheimer et pour le traitement de l'arthrite, de la dépression, de la colite ulcéreuse et de la maladie de Crohn, entre autres.
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