Vins et cocktails

Vins : petits prix, grande impression

Voici quelques suggestions pour profiter d’un bon verre de vin à prix modique – et parfois même impressionner les invités sans se ruiner.

On y va en grand
Il faut voir le visage des invités s’illuminer quand vous leur offrez un verre et que vous apparaissez un magnum à la main. C’est peut-être le même vin, à l’intérieur, mais il semble encore plus classe quand on le sert dans une bouteille grand format. Or, depuis quelques années, les magnums (1,5 litre) et jéroboams (3 litres) ne sont plus réservés aux cuvées de luxe. Des vins sympathiques et plutôt abordables s’offrent aussi en formats impressionnants. Comme le Dogajolo, un assemblage toscan (70 % de sangiovese avec 30 % de cépages internationaux, comme le cabernet sauvignon) tout ce qu’il y a de plus satisfaisant, ou encore les bulles du Nino Franco Prosecco, bien net et parfumé, avec un fruit expressif et une agréable minéralité. Vous auriez besoin de deux bouteilles pour offrir un verre à tous les amis rassemblés pour une fête? Prenez le magnum : c’est pratiquement le même prix, mais l’impact est plus que doublé.

Dogajolo Carpineto Toscana i.g.t. 2010, Code SAQ : 10271939, 29,40 $
Nino Franco Prosecco di Conegl iano Valdobbiadene mousseux, Code SAQ : 11568401, 40 $

Retour à la base
Si vous cherchez un vin de terroir avec beaucoup de personnalité et de complexité, vous ne le trouverez pas dans la catégorie budget. Toutefois, surtout en vin rouge, il y a tout à fait moyen de boire agréablement, autour de 10 $, en particulier si l’on cherche dans des régions un peu moins prestigieuses, qui offrent souvent un rapport qualité-prix intéressant. C’est le cas du sud de l’Italie, comme en témoignent plusieurs vins de Calabre, des Pouilles et de Sicile : le Nero d’Avola sicilien de la maison Giacondi, sous la barre des 9 $, est simple et fruité, mais sans défaut. Du côté de la Grèce, le Rapsani de la maison Tsantali, fait de xinomavro (34 %), de krassato (33 %) et de stavroto (33 %), des cépages autochtones cultivés sur les flancs du mont Olympe, est velouté et savoureux à souhait.

Nero d’Avola Giacondi Sicilia i.g.t. 2010, Code SAQ : 10803034, 8,80 $
Tsantali Rapsani 2008, Code SAQ : 00590836, 11,80 $

Des blancs ensoleillés
À petit prix, il est plus difficile de trouver des blancs satisfaisants que des rouges. Mais on peut tout de même mettre la main sur des bouteilles sympathiques, autour de 10 $, qui auront un bon fruité, une acidité vive (mais pas trop tranchante) et assez de substance pour ne pas se faire emporter par des plats le moindrement relevés. Avec un fruité portant sur la pomme et la poire, le Chenin blanc de la maison Robertson profite de la bonne présence en bouche de ce cépage originaire de la Loire et qui trouve une terre d’accueil favorable en Afrique du Sud. Le Vina Sol de l’excellente maison espagnole Torres, fait d’un cépage traditionnel catalan, le parellada, est aussi des plus fiables et des plus avenants, avec un caractère bien ensoleillé.

Vina Sol Torres Catalunya 2010, Code SAQ : 00028035, 11,95 $
Chenin blanc Robertson Winery 2011, Code SAQ : 10754228, 9,95 $

Bordeaux pour tous
La folie furieuse qui a entouré la mise en marché des crus classés des millésimes 2009 et 2010, dont les prix se sont révélés carrément stratosphériques, pourrait nous laisser croire que tous les bordeaux sont hors de prix. Rien n’est plus faux : les prix élevés des grandes bouteilles font de l’ombre, en fait, à des paquets de châteaux honnêtes, savoureux, qui en donnent plus qu’il en faut à prix très raisonnable. À preuve, ce Cap de Merle 2009, d’une appellation satellite de Saint-Émilion, qui offre du fruit et de la distinction pour moins de 20 $. Et on peut même le mettre à la cave pour quelques années.

Château Cap de Merle Lussac-Saint-Emilion 2009, Code SAQ : 00276683, 16,95 $

Une sucrerie du Sud
Lors d’une soirée de dégustation à l’aveugle, il y a quelques années, un bon ami avait glissé ce Sauvignon liquoreux au beau milieu d’une série de Sauternes et d’autres vins de dessert de la région de Bordeaux. Sans faire de l’ombre aux meilleurs, il était loin d’être véritablement déclassé, au sein de ce groupe sélect. Fiable, savoureux, excellent sur un fromage bleu, un dessert aux amandes ou une tarte tatin, il finira une soirée sur une note élégante et légère… autant pour les papilles que le portefeuille.

Concha y Toro Sauvignon blanc vendanges tardives 2008, Code SAQ : 00284240, 12,60 $

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