S’habiller… Là?

Zellers
Qui aurait cru y faire un jour du shopping griffé ? C’est pourtant là que le créateur canadien Alfred Sung vend une version à prix mini de sa signature mode.
À l’image de son style classique et intemporel, la collection Pure Alfred Sung revisite les essentiels de la garde-robe.

On y achète
Des t-shirts colorés top qualité qui seraient trois fois plus chers ailleurs. La veste boyfriend bien taillée à doublure imprimée et les jolies robes de jersey à la Diane Von Furstenberg.
Mention spéciale aux ballerines métallisées et aux verres solaires à monture surdimensionnée.

Note
Il faut visiter tous les rayons du magasin si on veut découvrir l’ensemble de la collection, puisque les chaussures et les bijoux Pure ne sont pas présentés avec les vêtements.

Walmart
Ça vaut la peine de zieuter le rayon George, la marque mode maison de ce magasin à grande surface.
On y trouve souvent des trucs franchement sympathiques au look actuel, dont la qualité tient la route.

On y achète
Des vêtements simples mais de bon goût. On aime particulièrement les chaussures qui coûtent trois fois rien. Pensez-y : la petite mule ornée de strass à moins de 15 $ permettra d’actualiser plusieurs pièces de votre garde-robe estivale.

Note
On inspecte les étiquettes, à la recherche des meilleures matières. Il n’est pas rare d’y trouver des chemisiers légers composés de belles fibres, comme le mélange soie et coton. Psitt ! Les chaussettes et les collants mode (de la collection d’automne) valent le détour !

L’Aubainerie
D’abord, ce détaillant québécois collabore avec des fournisseurs locaux et on aime ça. Il a comme philosophie de refléter et de rendre accessibles les grands courants de la mode, qu’ils viennent de la rue ou des passerelles. À noter : la confection est vraiment adaptée à la silhouette des Québécoises.

On y achète
Surtout des pièces décontractées, comme le cargo longueur trois quarts ou des camisoles colorées. Les articles de base (sous-vêtements, bas, pyjamas) sont tout à fait intéressants.

Note
Comme un choix si vaste peut être intimidant, préparez-vous ! Un cahier dans lequel on a inséré des coupures de magazines (photos de stars, de mannequins) aidera à se rappeler ce qu’on cherche dans les magasins à prix démocratiques.

Sears
Les vêtements clés de la saison avec un petit plus subtil, voilà qui décrit bien Attitude, exclusivité de Sears. L’équipe de designers canadiens qui la conçoit crée des vêtements faciles à agencer entre eux. À noter : plusieurs de ces pièces ont été inspirées par des griffes de luxe – on croit reconnaîtreçà et là des références à Chanel ou à Stella McCartney.

On y achète
Des vêtements qui transitent du boulot à l’apéro, comme la camisole en paillettes argentées, la robe fourreau architecturée, le pantalon trois quarts ample et fuselé. Mention spéciale aux modèles de sacs à main tendance, notamment la fameuse pochette à bandoulière (à la Marc de Marc Jacobs), qui se vend 55 $.

Note 
Dès l’automne, Attitude sera offerte jusqu’en taille 18.

Maxi & cie et Loblaws
Joe, c’est Joseph Mimran, l’un des entrepreneurs les plus en vue du pays – les succès d’Alfred Sung et de Club Monaco, c’est lui ! Précurseur du mouvement cheap chic, il signe, exclusivement pour le groupe Loblaws, le label Joe Style frais, décliné en collections à prix doux destinées à toute la famille. L’esprit de la marque ? Pétillant et facile à vivre.

On y achète
Des basiques, modernisés au goût des tendances : le pantalon chino à plis, le jean copain usé, le trench de couleur et les robes de cotonnade imprimée. Coup de cœur pour les maillots de bain seyants.

Note
Les plus belles pièces s’envolent comme des petits pains chauds et de la nouvelle marchandise s’ajoute tous les mois. Bref, celles qui ont adopté Joe n’ont pas le choix, elles doivent revenir souvent !