Tendances

Catherine Proulx-Lemay et David Savard : L’entrevue en deux temps

Quand il est question de mode, les deux acteurs sont volubiles.

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Ce qu’elle a dit sur…

Le look de David : Il est très coquet, plus que moi en fait. Il est très à l’affût des derniers courants. Il saisit naturellement ce qui est dans l’air du temps et ça se transpose dans son style vestimentaire. À cause de cela, il est dur à suivre côté mode. Tellement que je n’ose plus lui acheter de vêtements depuis au moins cinq ans.

Son style perso : Je porte généralement un jean skinny, un pull ample qui a du style et je chausse des bottillons. Je suis très conséquente dans mes achats. Même si je suis compulsive en matière de mode, je finis toujours par acheter des choses qui se ressemblent.

Son dada : Je suis maniaque des écharpes. J’en ai de toutes les longueurs, de tous les styles. J’en porte été comme hiver et j’en rapporte toujours de mes voyages. Dernièrement, j’en ai acheté quelques-unes signées Le foulard réconfort, une initiative de la comédienne Sarah-Jeanne Labrosse (Laurence dans Unité 9). Elle tricote cette collection d’accessoires en alpaga avec des amies. C’est joli, fait main et vraiment moderne.

La barbe de son chum : J’adore quand il est barbu. Moi, j’aime les hommes… et la barbe, c’est viril ! Ça lui va super bien et il ne passe pas inaperçu quand il la porte. D’ailleurs, je remarque qu’il se fait beaucoup complimenter là-dessus.

Sa référence mode : Julianne Moore et Christina Hendricks sont mes icônes de beauté. Mais, question look, personne ne bat Sienna Miller. Elle a un tel sens de la mode que, même quand elle enfile un jean et un t-shirt, elle a du style. Je l’ai croisée par hasard dans un restaurant à New York (accompagnée du beau Jude Law). Comme c’est moi qui la double en français, j’ai osé l’approcher pour le lui dire. Elle a été gentille et m’a même demandé si j’avais du maquillage à lui prêter !

Sa bonne adresse : Bien que j’adore les vêtements, j’ai un rapport amour-haine avec le shopping. Je ne suis pas une fouineuse ni une chasseuse d’aubaines. J’apprécie les petits commerces qui font un effort pour sélectionner des pièces singulières. Pour cette raison, je ne vais jamais dans les grandes surfaces. Ma boutique fétiche ? Billie, avenue Laurier, à Montréal.

Le shopping à deux : David et moi, on aime beaucoup magasiner ensemble. C’est une activité que l’on fait régulièrement et que l’on met à l’agenda quand on voyage.

Voyez la séance photo avec les deux tourtereaux et ses coulisses.

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Ce qu’il a dit sur…

Le look de Catherine : Ma blonde, je la trouve magnifique ! Elle a beaucoup de goût et elle se fait confiance. Son style est raffiné et délicat, discret mais fonceur. En somme, j’estime qu’elle arrive à trouver le ton juste.

Son style perso : Pour moi, c’est une affaire sérieuse. Je suis un peu « fraîche pet » et je réfléchis sur mon look. Je ne fais jamais appel à un styliste pour m’aider dans le choix de mes tenues. Sans être avant-gardiste, j’aime être à la page. Par exemple, je n’ai pas été parmi les premiers à porter des pantalons étroits – j’avoue avoir eu un peu de retard sur cette tendance –, mais, depuis plusieurs mois, je ne jure que par cela.

Son inspiration : Je suis un tripeux des Beatles. Les courants musicaux m’intéressent et ça m’influence dans ma garde-robe. Sinon, les gens autour de moi m’inspirent : mon ami le comédien Éric Bernier a le sens du style et il est, à lui seul, une grande source d’information. Et si je vois quelque chose de beau sur un inconnu, ça ne me gêne pas de l’aborder dans la rue pour lui poser des questions.

Sa barbe : Mode ou pas, je la porte depuis longtemps. Et ça n’a rien à voir avec mon rôle dans Le baiser du barbu… J’ai souvenir de mon père qui se laissait pousser la barbe à la minute où il était en vacances. Pour moi, c’est pareil. Dès que je termine un tournage, j’arrête de me raser. Ce qui est difficile dans ce métier, c’est qu’on est à la merci des rôles qu’on incarne. On doit « être raccord » avec les scènes tournées antérieurement et conjuguer plusieurs personnages au théâtre, au cinéma et à la télé en même temps. C’est donc compliqué de conserver sa barbe au quotidien.

Son dada : Quand je pars magasiner, je dis toujours que j’ai besoin de quelque chose à me mettre aux pieds. Je n’ai jamais assez de bottes et de chaussures.

Son « faux pas » mode : Pour aller courir, je n’ai pas d’orgueil. Pire encore, les petits kits d’entraînement coordonnés en lycra, ça m’horripile ! Je suis probablement le coureur le plus mal attriqué, mais c’est presque voulu…

L’histoire d’amour

1998. Le beau brun joue au théâtre avec Danielle Proulx, la tante de la jolie rousse – alors étudiante au Conservatoire d’art dramatique. Cette dernière le voit sur scène et le trouve beau. Il la rencontre en coulisses et la trouve pas mal de son goût. Il la reverra ensuite, par exprès, à la première de son spectacle de finissante. Ensemble depuis plus de 15 ans, le couple a deux garçons, de 9 et 5 ans.

Cet hiver sur nos écrans

David : On le voit depuis plusieurs saisons dans Destinées (TVA) et il incarnera de nouveaux personnages cet hiver, notamment dans Ces gars-là, de Sugar Sammy et Simon-Olivier Fecteau (V), et dans la nouvelle série policière Mensonges (addikTV).

Catherine : On continue de suivre les péripéties de Michèle dans Unité 9 et de Claire dans L’auberge du chien noir (deux séries de Radio-Canada). Et on découvre avec plaisir Véronique dans Les beaux malaises, de Martin Matte (TVA). La comédienne est également porte-parole de La rue des Femmes.

Voyez la séance photo avec les deux tourtereaux et ses coulisses.

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