Tendances

Une tenue parfaite en toute occasion

Le code vestimentaire n’est plus rigide comme autrefois. Pour être dans le ton, suivez ces quelques conseils.


 

Le tailleur à tout prix ? C’est fini.
Même dans les milieux de travail les plus conservateurs, le tailleur coordonné (jupe ou pantalon) n’est plus de rigueur en tout temps. Un pantalon bien coupé a sa place partout.

Entrevue d’embauche et cie.
Certes, dans ces circonstances, on vous juge autant à votre présentation qu’à votre curriculum vitæ, mais cela ne veut pas dire qu’il faille absolument adopter un tailleur strict ou un veston classique. En fait, mieux vaut une tenue qui sera en accord avec l’emploi convoité. Fondez-vous dans le décor de l’entreprise. Si vous évoluez dans le secteur de la vente ou êtes travailleuse autonome, optez pour un style qui ressemble à celui de vos clients.

Exit les duos chaussures et sac.
À proscrire : le sac et les chaussures assortis. Choisissez des couleurs qui s’harmonisent et des styles qui ont des airs de famille, mais évitez les jumelages parfaits.

Les saisons n’ont plus de couleurs.
Du noir au mois de juillet, un manteau blanc comme neige en janvier, un pull lavande en plein mois d’octobre… Toutes les couleurs – ou presque – se portent en tout temps. Ce sont plutôt les matières qui changent au fil des saisons : du lin jusqu’en septembre, du suède jusqu’en avril, de la fourrure jusqu’à la fin mars, par exemple.

Plus long, c’est mieux.
Au moins une femme sur trois porte un pantalon trop court, ce qui désavantage la silhouette, raccourcit la jambe et brise la ligne de n’importe quelle coupe de vêtement. Le pantalon doit « casser » sur la chaussure, cacher entièrement le talon et être le plus près possible du sol (à 1 cm environ), sans le toucher. Et plus la jambe est large, plus on devra porter attention à la longueur du vêtement.

Accessoires : deux règles d’or.
Un : porter une profusion d’accessoires, ça peut être joli, à condition de respecter une harmonie de style. Deux : ne mettez votre visage en valeur qu’avec un seul bijou : si le collier est extravagant, inutile d’ajouter des boucles d’oreilles.

La garde-robe vue sous un angle neuf.
Jouez à trouver de nouvelles façons de porter les vêtements que vous avez. Les ensembles absolus et indissociables, ça n’existe plus. Par exemple, combinez à un jean le pull rose que vous mettez toujours avec la même veste ou enfilez-le sous un blouson ou même sur un chemisier, pour un effet débardeur. Une foule d’idées de ce genre dorment dans votre placard : un chemisier peut devenir une veste, un foulard se transforme en châle, un carré de soie, en ceinture. Une belle façon de renouveler sa garde-robe sans dépenser un sou.

Dans le doute, on s’abstient.
Quand vous essayez un vêtement – même s’il vous va comme un gant –, n’écoutez pas les copines, le conjoint et surtout pas la vendeuse : si vous ne vous sentez pas bien dedans ou n’êtes pas à l’aise avec le style, n’achetez pas !

Les vitrines ou les défilés : à oublier.
Les défilés ou les vitrines des magasins rassemblent tout ce qu’il faut fuir au quotidien : looks trop chargés, mode en « kit », mariages prévisibles. Défaites les ensembles, mariez ce qui ne l’a jamais été : c’est ça, l’originalité.

Astuces de pro.
Il n’y a pas que les célébrités qui peuvent s’offrir une styliste. L’exercice vaut le coup, au moins une fois. Pour moins de 300 $, une styliste professionnelle peut se rendre chez vous, faire le tour de votre garde-robe et vous donner de bons conseils qui vous éviteront les achats inutiles ; avec environ 1 000 $, elle peut même « remonter » une garde-robe et la rendre plus actuelle grâce à quelques pièces bien choisies. Cher, dites-vous ? Pas tant que ça, quand on calcule ce qu’on dépense en vêtements en une saison, sans oublier les chaussures en solde qui dorment au fond du placard et les petits pulls glanés à l’heure du lunch.

Code abrégé en trois points

Chaussures.
Mieux vaut des souliers propres et bien entretenus à 50 $ qu’une paire abîmée et fatiguée à 500 $.

Allure soignée.
Même pour les entrevues et les occasions spéciales, pas besoin d’être habillée comme une star pour être élégante : des ongles faits, une peau et des cheveux propres, un beau maquillage suffisent.

Mesure.
Trop – de maquillage, de bijoux, de couleurs – sera toujours pire que trop peu.

Sachez décoder les cartons d’invitation ; dans le doute, mieux vaut être trop chic que pas assez.

Tenue décontractée.
Pantalon sport, belle veste, pull, flâneurs, denim chic, robe en tricot… Presque tout est permis, sauf le duo jean et chaussures de sport.

Tenue de ville.
Officiellement, l’expression fait référence à la tenue que vous porteriez au bureau – donc, en ville. Une tenue de ville est suggérée dans le cas d’événements qui se déroulent tôt en soirée, car on présume que les invités n’ont pas le temps de passer chez eux après le boulot pour se changer.

Tenue de soirée.
Là, c’est plus élaboré : robe du soir très chic pour les dames. La robe longue n’est pas essentielle, mais ira très bien ; le pantalon et le tailleur, à moins d’être très « soir », ne passent pas la rampe.

Tenue de bal (ou de gala).
On ne reçoit pas d’invitation de ce genre tous les jours, à moins de s’appeler Gwyneth : il faut mettre le paquet, sortir les froufrous et la robe de bal, le smoking pour les messieurs. Heureusement, on peut louer des robes de gala…

Merci à Barbara Atkin, directrice mode chez Holt Renfrew, et à Michèle Marin, styliste pour Les Effrontés.

 

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