Le titre : La trace de l’Araignée
L’auteure : Kathy Reichs (60 ans)
L’exergue : « Jusqu’à ce qu’ils soient rentrés au pays. » Devise du JPAC, groupe unifié de recherches intensives sur les soldats prisonniers de guerre ou morts au combat.
L’histoire : Vietnam, 1968 : le soldat John Lowery meurt dans un accident d’hélicoptère. Son corps est rapatrié et enterré en Caroline du Nord. Québec, 2008 : le corps d’un homme mort noyé, enveloppé d’une pellicule plastique, est découvert près de Hemmingford. L’anthropologue judiciaire Tempe Brennan identifie la victime : John Lowery. Un soldat peut-il mourir deux fois? Tempe devra se rendre jusqu’à Hawaï pour élucider l’affaire.
L’univers : La treizième aventure de Tempe Brennan rebondit elle aussi d’un endroit à l’autre et cumule plusieurs histoires en parallèle, dont une plutôt délicate avec son Ryan chéri et leurs enfants respectifs.
La voix : La traduction est honnête. Les phrases sont courtes, le ton est pince-sans-rire, et les techniques scientifiques sont scrutées à la loupe.
Les premières phrases : « Un parfum de pommiers en fleurs et d’écorce chauffée par le soleil. Des millions de bébés feuilles dansant dans la brise au-dessus de nos têtes. Au-delà de ce verger, des champs. Une terre riche et noire fraîchement retournée. À l’horizon, les Adirondacks, d’un vert bronze éclatant sous ce soleil magnifique. Une journée en diamant. »
La raison de le lire : Parce que les intrigues sont encore et toujours bien menées. Et parce que la version papier de la prose de Kathy Reichs perdure plus longtemps qu’un épisode de Bones, la série judiciaire qu’elle a inspirée.
En un mot : Best-seller.
Éditeur : Robert Laffont – 360 pages.
(Par Luc Bouchard)