Depuis que le beau temps a débarqué, je procrastine. Avant de rédiger cette chronique, j’ai verni mes ongles d’orteils. J’ai cru que la joyeuse teinte mojito madness comblerait mon envie folle d’aller en boire un vrai sur une terrasse et me donnerait du pep pour écrire. J’ai plutôt essayé toutes mes robes d’été pour déterminer laquelle s’harmonisait le mieux avec ma pédicure. Réponse : aucune. J’étais en pleine séance de lèche-vitrine virtuel lorsqu’un rappel automatisé de calendrier m’a ramenée à l’ordre : DATE DE TOMBÉE !
Je déteste quand mon cerveau a la bougeotte comme un bambin de trois ans. Quand je m’assois pour écrire, on dirait qu’il se sauve en criant : « Non ! Je veux jouer ! » Je dois sévir avec des stratégies adaptées à mon âge mental.
Peut-être un tableau de récompenses ? Une heure à travailler sans interruption, un autocollant. Au bout de 10, un chocolat ! Je devrais aussi mieux m’encadrer en énonçant des règles simples. Tiens : interdiction de flâner sur les réseaux sociaux. Si mes amis me surprennent en ligne, je serai punie par un temps d’arrêt : pas de wifi pendant 10 minutes. Mais ce qui calmerait mon déficit d’attention, ce serait sans doute d’aller m’énerver dehors. Puis de faire une sieste. Oui ! Mais… quand est-ce que je vais bosser ?
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