« J’étais gênée de me montrer en public telle que j’étais, une obèse morbide. Parce que oui, c’est le vrai terme et il m’écœure autant qu’il vous répugne. »
À 24 ans, Valérie Fraser, 5 pieds 6 pouces, pesait 345 livres. Un jour, plutôt que d’opter pour la chirurgie bariatrique, elle a décidé « d’enterrer » symboliquement celle qu’elle était pour faire naître une nouvelle Valérie. Au menu : gym et légumes « aux couleurs vives ». L’enterrement public a été lancé sur Facebook, sous le titre Le jour où j’ai arrêté d’être grosse, aux éditions Parfum d’encre.
Un an et demi plus tard, délestée de 130 livres, Valérie lance un bouquin du même titre, écrit en collaboration avec Marianne Prairie, chroniqueuse à Châtelaine. « Ce livre, c’est une thérapie ! » explique la célibataire qui est préposée aux gagnants de gros (!) lots à Loto-Québec. « Avant, j’étais triste de ne pas avoir de chum. Maintenant, ça me dérange moins. J’ai juste le goût de me dépasser et de persister. » Go, Valérie, go !
En librairie le 18 février.