/
1x
PUBLICITÉ
L'édito

Le temps de lire

Entre le vélo-boulot-dodo, les enfants, les repas et… le rattrapage sur Netflix, difficile de trouver de l’espace pour la lecture, écrit notre éditrice, Sophie Banford.
Par par Sophie Banford
Le temps de lire

Confidence : j’envie ceux qui lisent beaucoup. Où trouvent-ils le temps ? Comment font-ils pour avoir cette disponibilité d’esprit ? Et je ne parle même pas des Dany Laferrière, Pierre Foglia et Marie-Louise Arsenault de ce monde qui vont jusqu’à RELIRE leurs œuvres préférées. Ils vivent probablement sur la même planète que mon père, celle où, le nez dans un livre, le temps s’arrête.

Lire veut dire plonger dans la lenteur et l’immobilité. S’extirper de l’autoroute de l’information, des 14 textos à l’heure et des « mamaaan ! » pour aller à la rencontre d’un écrivain et de ses mots. Je prends cette voie d’évitement à l’heure du lunch avec le yoga. Même si en faisant le guerrier je reste dans l’hyperactivité : prochain week-end à organiser et liste d’épicerie qui vient avec.

Entre le vélo-boulot-dodo, les 12 travaux de Sophie, les magazines à éplucher (ça s’appelle de la veille concurrentielle), les vœux d’anniversaire à transmettre sur Facebook, les articles à lire sur Twitter, les idées déco à parcourir sur Pinterest et les looks de Rihanna à reluquer sur Instagram, j’ai peine à m’installer avec un bouquin dans les mains. Le soir, quand il me reste un peu d’énergie, j’ai rendez-vous avec Frank et Claire Underwood ou je plonge dans l’univers du Val pour suivre Jon Snow et les Lannister*. Pendant que les livres s’accumulent sur ma table de chevet…

Plus les années filent, moins je lis. Je suis passée d’un livre par semaine à un ouvrage tous les deux mois. Et une chance que je fais partie d’un club de lecture qui agit comme garde-fou de cette hygiène de l’esprit ! Une collègue m’a déjà dit : « Tu vas voir, ça revient quand les enfants sont plus grands. » Vraiment ?

PUBLICITÉ

Je m’auto-tombe sur les nerfs quand je m’entends dire que je n’ai pas le temps ! La vérité, c’est que, comme pour le sport, si je ne fais pas de ce passe-temps une priorité, la lecture pourrait disparaître de ma vie. D’ailleurs, honte à moi ! Je suis tombée sous la moyenne nationale : les Québécois lisent 15 livres par année.

Je profiterai donc des doux jours de l’été pour corriger la situation.

Cet été, je lirai :

Le temps de lire

Steve Jobs, par Walter Isaacson

PUBLICITÉ

J’en ai tellement entendu parler que je n’avais plus envie de le lire. Mais un article sur la philosophie derrière le slogan « Think different » d’Apple m’a donné le goût d’en savoir plus.

PUBLICITÉ
Le temps de lire

Arvida, de Samuel Archibald

Pour replonger dans mes racines saguenéennes. Et parce que j’aime l’exagération.

PUBLICITÉ
Le temps de lire

 Cent ans de solitude, de Gabriel García Márquez

Même si mon bien-aimé dit que c’est l’un de ses meilleurs romans à vie, je n’y ai pas encore goûté. Ce sera fait cet été.

PUBLICITÉ
PUBLICITÉ
Le temps de lire

 Les Bienveillantes, de Jonathan Littell

Lu et aimé par tout mon entourage. Il est temps que je m’y mette.

PUBLICITÉ

*Si vous ne savez pas de qui je parle, c’est peut-être que vous lisez trop. Il s’agit des téléséries House of Cards et Game of Thrones

Êtes-vous extra?

Votre dose de mode, beauté et déco par courriel.

En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions d'utilisation et politique de confidentialité. Vous pouvez vous désinscrire à tout moment.

PUBLICITÉ
PUBLICITÉ
Copier le lien
Couverture magazine Châtelaine printemps 2025

ABONNEZ-VOUS À CHÂTELAINE

Joignez-vous à notre communauté pour célébrer la riche histoire du magazine Châtelaine, qui souligne ses 65 ans en 2025. Au programme : de nouvelles chroniques, une couverture culturelle élargie, des reportages passionnants et des hommages touchants aux femmes inspirantes qui ont eu une influence positive et durable sur notre société.