Santé

30 conseils pour une meilleure santé

10 choix santé à faire au resto, 10 trucs antistress et 10 choses à savoir à propos de votre cœur.

10 CHOIX SANTÉ À FAIRE AU RESTO

On s’y retrouve entre amis ou en famille, on y célèbre toutes sortes d’occasions, on s’y réfugie les soirs de frigo vide… Le resto est bien ancré dans nos mœurs et dans notre quotidien. Hélas, les menus n’y sont pas toujours légers. De l’entrée au dessert, mieux vaut suivre quelques règles pour faire des choix santé :

1. Ennemi public n° 1 : le gras. Affamée, vous vous ruez sur le pain ? Évitez le petit carré de beurre… On vous propose plutôt de faire trempette dans l’huile et le vinaigre balsamique ? C’est un meilleur choix, surtout s’il s’agit d’une huile d’olive de première pression. Mais allez-y avec modération : l’huile d’olive, c’est tout de même une matière grasse !

2. Votre contre-filet sera tout aussi bon avec des légumes du jour qu’avec des frites. Et si vous ne pouvez vous résoudre à vous priver de frites, boudez au moins la mayonnaise.

3. Les légumes sautés ou grillés sont délicieux, mais souvent très gras. Les légumes vapeur sont un meilleur choix.

4. Histoire de faire taire votre culpabilité, vous optez pour une salade repas ? Bravo ! Mais attention à la vinaigrette. Demandez qu’on vous la serve à part et versez parcimonieusement.

5. Les fritures, même tempura ou légères, sont très grasses. Les poissons et fruits de mer sautés ou grillés plutôt que frits sont tout aussi délicieux.

6. Entre la soupe et le potage, optez pour la soupe. Les potages sont souvent plus gras et contiennent aussi de la farine.

7. Avec votre café, préférez le lait à la crème. Presque tous les restaurants offrent du lait à 1 %.

8. Autre grand ennemi public : le sel. Les restaurants en font grand usage. Laissez donc la salière sur la table.

9. Un bon verre de vin en mangeant, c’est bon. Deux, c’est encore mieux. Pourquoi pas ? Mais au-delà de cette quantité, vous dépasserez les recommandations des experts canadiens sur la consommation quotidienne d’alcool. Souvenez-vous que l’alcool contient beaucoup de sucre, ce qui fait grimper la facture calories de tout bon repas.

10. Même gras, le poisson est un meilleur choix que la viande rouge. Profitez du resto pour découvrir de nouveaux poissons ou de nouvelles façons de l’apprêter. Mais prenez garde aux sauces : demandez qu’on vous les serve à côté et évitez les poissons panés.

10 TRUCS ANTISTRESS

Le stress fait partie de la vie quotidienne et on ne peut l’éliminer. Lorsqu’on ne sait pas y faire face convenablement, il peut affecter notre santé et entraîner des problèmes comme la fatigue, la dépression, l’insomnie et les maladies cardiovasculaires. Saviez-vous qu’il atrophie la mémoire et peut faire grossir ? Voici quelques conseils pour diminuer le stress dans votre vie et vous aider à mieux le gérer.

1. Dressez une liste de vos principales sources de stress en les classant de la plus stressante à la moins stressante. Demandez-vous ensuite si certaines peuvent être éliminées. Pour les autres, que pouvez-vous modifier pour que la situation soit moins stressante ? Par exemple : Pouvez-vous demander de l’aide, déléguer une partie de la tâche, en réduire la fréquence? Etc.

2. Chaque fois que vous vous sentez stressée par une situation ou un événement, essayez de prendre un peu de recul et de déceler ce qui vous stresse réellement. Avez-vous peur de quelque chose ? De quoi ? Si ce sont des conséquences que vous craignez, quelles sont-elles exactement ? Demandez-vous si vous n’exagérez pas la gravité de la situation. Pensez au pire des scénarios. N’y a-t-il aucune solution possible ? Les conséquences sont-elles aussi graves ou dramatiques que vous l’anticipez ? Si vous craignez la réaction de quelqu’un, faites-lui face et discutez-en franchement. Bref, faites tout en votre pouvoir pour dédramatiser la situation. N’oubliez pas que c’est la perception que vous avez d’un élément stressant qui détermine votre niveau de stress.

3. Votre capacité à résister au stress dépend en partie de votre état de santé physique. De saines habitudes de vie contribuent à réduire le niveau de stress et en même temps à mieux le vivre. Bien manger, bien dormir, bouger et ne pas trop consommer d’alcool sont déjà des atouts. Prenez soin de vous. Ne négligez pas les symptômes et malaises que vous ressentez. Au besoin, consultez un médecin et suivez un traitement s’il y a lieu. Reposez-vous le plus souvent possible.

4. Bougez ! Le meilleur médicament contre le stress : la marche ou n’importe quelle activité cardiorespiratoire. Bouger fait « sortir le méchant », dit-on souvent. Rien de plus vrai !

5. Trouvez une méthode de relaxation qui vous convient et que vous pourrez pratiquer régulièrement, surtout en période de stress intense. Il n’y a pas que les méthodes relaxantes comme le yoga, la méditation ou le taï chi qui fonctionnent : pour certaines personnes, danser, astiquer la maison, chanter ou simplement s’étendre au son d’une musique sont des moyens tout aussi efficaces pour décompresser. L’important est de trouver celui qui fonctionne pour vous.

6. Ne vous isolez pas avec vos problèmes et vos stresseurs. Parlez-en à quelqu’un. Tentez de lui expliquer votre problème. En le verbalisant, vous prendrez déjà du recul, vous le comprendrez mieux. Certaines solutions jailliront de cet exercice et vous vous sentirez moins seul.

7. Saviez-vous que les problèmes financiers sont une des principales causes de stress et qu’ils sont à la base de plusieurs problèmes d’anxiété généralisée ou de santé mentale ? Si vos finances vous angoissent, demandez l’aide d’une personne compétente en la matière. Revoyez votre budget, planifiez le remboursement de vos dettes et, surtout, cessez de vivre au-dessus de vos moyens.

8. Aérez-vous l’esprit ! Une balade dans la nature, un bon film au cinéma, une soirée entre amis, des jeux de société, un repas au restaurant, un pique-nique, une journée à vélo, aux glissades d’eau… à chacun sa façon de s’amuser. Ce qui importe, c’est de décrocher de la routine quotidienne, de briser la solitude et de rire un peu !

9. La perfection n’existe pas. Apprenez à vous pardonner, à être moins exigeante envers vous-même. Pensez à vos objectifs au travail, dans votre vie de famille ou dans vos finances : Sont-ils réalistes ? Sont-ils à votre portée ? Vos critères pour être la personne que vous croyez devoir être sont-ils trop élevés ? Êtes-vous toujours à l’affût de ce que les autres pensent de vous ? Vous devrez peut-être revoir vos priorités et vos exigences. Fixez-vous des objectifs que vous pourrez atteindre : c’est plus valorisant et beaucoup moins stressant.

10. Utilisez votre agenda ou faites une liste de vos tâches à accomplir. Une fois toutes vos activités et vos obligations professionnelles, sociales, administratives et familiales inscrites, reste-t-il chaque jour ou plusieurs fois par semaine des périodes de temps pour vous ? Disposez-vous d’au moins 30 minutes de détente par jour ? Bref, avez-vous du temps pour relaxer ou faire quelque chose que vous aimez vraiment ? Si ce n’est pas le cas, appuyez sur le bouton d’alarme et prenez l’engagement d’inscrire la détente et le plaisir à votre agenda quotidien et hebdomadaire. Commencez par 15 minutes tous les jours. Et ne dites pas que vous n’avez pas le temps !

10 CHOSES À SAVOIR À PROPOS DE VOTRE CŒUR

Masculines, les maladies cardiaques ? « Plus maintenant  », répondent les spécialistes. Cigarette, stress, sédentarité, les femmes, tous âges confondus, font grimper les statistiques de façon alarmante.

En effet, les hommes et les femmes se retrouvent quasiment nez à nez dans le décompte des décès dus aux maladies cardiaques et aux AVC (accidents vasculaires cérébraux). Statistique Canada mentionne qu’en 2003 le nombre de décès attribuables aux maladies du cœur et aux AVC chez les femmes a atteint un niveau sensiblement égal à celui observé chez les hommes, soit 36 823 contre 37 004.

Les statistiques alarmantes ne s’arrêtent pas là. Après leur ménopause, les femmes ont quatre fois plus de risques de développer une maladie cardiaque. Plus de 40 % des femmes meurent d’une maladie du cœur et ce pourcentage grimpe à plus de 50 % pour celles qui ont plus de 50 ans, des chiffres plus élevés que ceux de tous les types de cancers combinés ! De fait, les femmes courent 10 fois plus de risques de mourir d’une maladie cardiovasculaire que d’un cancer du sein. Des statistiques plutôt troublantes pour des maladies qu’on a toujours crues masculines !

Voici donc ce que vous devriez savoir sur votre santé cardiaque :

1. Les femmes sont davantage sujettes à l’angine qu’à l’infarctus.

2. Les femmes qui sont victimes d’un infarctus du myocarde meurent plus rapidement que les hommes, parce qu’elles subissent leur première attaque à un âge plus avancé (10 à 15 ans de plus) que ces derniers. Même scénario dans le cas des ACV, tout aussi répandus chez les femmes que chez les hommes.

3. Deux fois plus de femmes que d’hommes meurent dans les hôpitaux des suites d’une crise cardiaque parce qu’elles tardent à reconnaître les symptômes de la crise et à se présenter à l’hôpital.

4. Le risque de mortalité après une chirurgie cardiaque est beaucoup plus élevé chez la femme que chez l’homme.

5. Les femmes de plus de 50 ans sont plus nombreuses que les hommes à souffrir de diabète et d’hypertension, deux maladies qui augmentent fortement les risques de maladies cardiaques.

Bien avant la ménopause
N’allez pas croire que seule la ménopause donne le coup d’envoi aux risques de maladies cardiaques ou d’AVC. Chez les plus jeunes femmes, d’autres facteurs de risque peuvent menacer la santé artérielle. Voici ce que la Fondation des maladies du cœur publiait récemment à ce sujet :

1. La cigarette est l’ennemi cardiaque no 1 des jeunes femmes. Même si elles sont de moins en moins nombreuses à fumer, on compte plus de femmes et d’adolescentes qui fument que d’hommes. Pire, de nombreuses jeunes femmes combinent anovulants et cigarette, ce qui augmente leurs risques d’avoir un AVC, surtout après l’âge de 35 ans.

2. Certains problèmes de santé reliés à la grossesse peuvent augmenter le risque de maladies cardiaques. C’est le cas de la pré-éclampsie, qui se caractérise par une augmentation de la tension artérielle et qui augmente les risques d’avoir un AVC. Les femmes enceintes doivent faire vérifier leur tension artérielle régulièrement. Pour sa part, le diabète de grossesse survient chez environ 2 à 4 % des femmes enceintes. Bien qu’il s’estompe après l’accouchement, il augmente les risques de la mère et du bébé de souffrir de diabète au cours de leur vie – le diabète est aussi un facteur de risque associé aux maladies cardiovasculaires.

3. Les AVC surviennent rarement chez les jeunes femmes en âge de procréer. Cependant, la grossesse et l’accouchement augmentent de 3 à 13 fois les risques d’AVC.

4. Après la ménopause, avec la chute du taux d’estrogène, les femmes souffrent davantage d’hypercholestérolémie. Parmi les femmes âgées entre 65 et 74 ans, une proportion alarmante de 80 % affiche des taux de cholestérol malsains. Saviez-vous que ce fléau affecte aussi des femmes beaucoup plus jeunes ? Selon les données publiées par la Fondation des maladies du cœur, 45 % des Canadiennes âgées entre 18 et 74 ans affichent des taux de cholestérol trop élevés. Or, les taux élevés de cholestérol sont un des premiers facteurs de risque de maladies coronariennes.

5. Si les symptômes des maladies cardiaques sont souvent les mêmes chez les hommes que chez les femmes, comme des nausées, des sueurs, de la douleur au bras, à la gorge, à la mâchoire ou des douleurs inhabituelles, les femmes peuvent décrire ces douleurs différemment, ce qui brouille les pistes des médecins qui tentent d’établir un diagnostic. Par ailleurs, sachez que  le symptôme le plus courant chez les femmes demeure les douleurs thoraciques. Cliquez ici pour en savoir plus sur les signes avant-coureurs d’une crise cardiaque et sur les signes avant-coureurs de l’AVC.

La ménopause
La ménopause est un passage difficile en ce qui concerne la santé cardiaque des femmes. Dépourvues de la protection naturelle de l’œstrogène, leurs artères réagissent en durcissant, faisant ainsi grimper les risques de maladies artérielles. L’hormonothérapie, qui a fait  couler beaucoup d’encre au cours des 20 dernières années, est toujours sujette à controverse en ce qui concerne les avantages ou les risques associés aux maladies coronariennes. Pour permettre aux femmes de faire le  point sur toutes les théories et les études contradictoires à ce sujet et pour qu’elles puissent prendre une décision éclairée avec leur médecin, la Fondation des maladies du cœur a publié une Déclaration sur l’hormonothérapie substitutive.

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