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Solutions futées pour marcher en hiver

Le mercure descend et la neige, la poudrerie et les plaques de glace au sol n’invitent pas nécessairement à marcher à l’extérieur. Comment maintenir ses bonnes résolutions, même par temps froid ? Voici les conseils d’une experte.


 

S’armer contre le froid
Le secret pour ne pas avoir froid consiste à revêtir plusieurs couches de vêtements, selon Aude-Élisabeth Saint-Pierre, agente aux communications de la Fédération québécoise de la marche et marcheuse aguerrie. « Directement sur le corps, on enfile des sous-vêtements qui vont constituer la première couche. » Ensuite, un legging et un col roulé en polypropylène aideront à garder la chaleur et à éviter que l’humidité ne colle à la peau. Outre les matières synthétiques, la laine mérinos vaut largement l’investissement (compter environ 75 $ pour le haut, et autant pour le bas). Surtout, pas de coton, qui absorbe la transpiration et nous frigorifie au premier effort. Dans ce rayon, on évite de porter le jean, « garde-froid » par excellence, même sous un habit de neige.

Sur ses sous-vêtements, on enfile une deuxième couche qui servira d’isolant (des vêtements en molleton polaire, par exemple). Puis, pour couper le vent, on prévoit une « coquille », c’est-à-dire une dernière couche qui protégera du vent et des intempéries, tout en permettant à l’humidité de s’échapper. Les vestes et les pantalons en nylon avec membrane Gore-Tex sont tout indiqués. Et pour les pieds ? Il faut éviter de les chausser trop à l’étroit, sinon ils gèleront. On enfile d’abord des sous-chaussettes en polypropylène, puis des bas de laine. On n’oublie pas de protéger ses extrémités : des gants doublés de sous-gants, et un bonnet, qui couvre bien les oreilles, aideront à braver les froids les plus mordants.

S’abriter des rafales
Quand le froid et la poudrerie sévissent, on prévoit un itinéraire à l’abri des grands vents, on marche dans les sous-bois, le long des rues bordées de maisons ou dans un parc rempli d’arbres. Si ce n’est pas possible, on part vent de face ; le retour sera plus facile. « Marcher d’est en ouest peut aussi permettre de ne pas se retrouver face au vent », suggère-t-elle.

Être bien visible
En hiver, le soleil se couche tôt et se lève tard. Que l’on marche le matin ou après le travail, on se doit d’être visible. Comment ? Aude-Élisabeth Saint-Pierre conseille de porter des vêtements colorés auxquels on ajoutera des brassards ou un dossard à bandes réfléchissantes (on les trouve dans certaines boutiques de plein air, dans les quincailleries grande surface et dans les boutiques de vêtements de travail). Un sac à dos doté de bandes réfléchissantes, même vide, fera aussi l’affaire. On peut aussi installer sur ses vêtements des dispositifs lumineux clignotants comme ceux qu’utilisent les cyclistes.

Pour éviter de patiner
Marcher sous une belle neige cotonneuse, c’est agréable, mais c’est aussi dangereux, car les plaques de glace au sol sont plus difficiles à repérer. Solution : on porte des bottes à semelle munies de crans, on raccourcit ses foulées ou on enfile par-dessus ses bottes des crampons qui empêchent de glisser – Aude Élisabeth Saint-Pierre conseille les Yaktrax, vendus dans la plupart des grandes surfaces.

Alors quand la météo tombe sous zéro, plus d’excuses… On sort !

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