J’ai tendance à m’entraîner davantage durant les périodes occupées. Ça me donne de l’énergie et m’aide à me libérer du stress. J’ai aussi l’impression que mes réflexions sont plus rapides et que je retiens plus d’information après avoir pratiqué un sport. Pour bouger, je vais au gym, je cours dans mon quartier et je fais du pilates.
C’est devenu une tradition : je réserve une chambre d’hôtel et je vais y passer 24 ou 48 heures avec moi-même. Simplement pour me retrouver seule, ne pas avoir d’horaire, ne penser à personne d’autre. C’est un ressourcement extraordinaire. Je ne peux pas expliquer le bonheur que ça me procure. Je lis, je me repose… Les premières années, je partais avec une pile de magazines et de la nourriture pour ne même pas avoir à sortir de la chambre !
Essentiel. Même si mes fils ont 16 et 19 ans, qu’ils sont très autonomes, je garde une charge mentale associée au quotidien. Je sais que je suis une meilleure mère après ces petites retraites avec moi-même. C’est un cadeau que je m’offre, mais, dans un sens, c’est aussi un cadeau pour toute la famille ! J’encourage vraiment les femmes à penser à elles. Trop souvent, elles préfèrent se rendre malades plutôt que de se donner la priorité. Accordons- nous le droit d’être égoïstes de temps en temps !
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