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Les femmes devraient décider elles-mêmes, après discussion avec leur médecin, si elles désirent ou non subir une mammographie de dépistage pour le cancer du sein. Telle est la principale nouvelle recommandation du Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs. Actuellement, le Programme québécois de dépistage du cancer du sein invite les Québécoises de 50 à 69 ans à passer une mammographie de dépistage tous les deux ans – un intervalle que le Groupe d’étude canadien porte à deux à trois ans. Entretien avec sa porte-parole, la Dre Guylène Thériault.
Il s’agit surtout de s’assurer que les patientes ont vraiment toutes les informations nécessaires pour choisir si elles souhaitent ou non subir une mammographie de dépistage, plutôt que de leur prescrire cet examen systématiquement. C’est ce qu’on appelle la prise de décision partagée.
Elles doivent connaître les avantages, les préjudices et les limites de cette mesure. Par exemple, selon les données actuelles, le dépistage permet de sauver une vie dans 1 cas sur 1 000, chez les femmes de 50 à 74 ans. Près de 300 femmes sur 1 000 recevront un « faux positif », environ 40 subiront une biopsie non nécessaire, et 2 ou 3 seront victimes de surdiagnostic, c’est-à-dire que le cancer détecté n’aurait jamais eu de conséquences sur leur santé. Bien sûr, dans les cas de risque accru, on doit faire un dépistage plus souvent.
Nous suggérons que cette discussion ait lieu avec le médecin de famille. Il suffit de quelques minutes pour bien expliquer les pour et les contre. Mais on pourrait également améliorer le dépliant informatif qui est remis aux patientes en y spécifiant clairement que c’est leur décision qui est la bonne. Parce qu’elles la prendront en fonction de leurs préférences et de leurs valeurs, en ayant évalué les avantages et les préjudices.
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Après des études en chant classique au Conservatoire de musique de Québec, Andréanne Moreau a complété son baccalauréat en journalisme à l'Université du Québec à Montréal (UQÀM) et est devenue journaliste dans les hebdos locaux de TC Média, sur l'île de Montréal. C'est là qu'elle s'est fait remarquer pour ses portraits et ses reportages près du style du magazine et a été recrutée par Châtelaine. Pendant trois ans, elle y a couvert l'actualité féministe mondiale dans la section Planète Femmes, la santé et l'activité physique. Elle a également réalisé quelques longs reportages, notamment au sujet de la grossophobie médicale, de la libido et de l'anatomie féminine. Andréanne met maintenant sa plume au service de l'Orchestre Métropolitain et de son chef d'orchestre Yannick Nézet-Séguin, pour qui elle est conseillère en communications et relations publiques.
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